Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, a critiqué l’inaction du gouvernement en ce qui concerne la violence chez les mineurs. Alors que le Premier ministre, Gabriel Attal, s’apprêtait à faire un discours sur cette question, des cadres du RN ont déjà réagi.
Gabriel Attal a dénoncé l’addiction d’une partie des adolescents à la violence et a appelé à un sursaut d’autorité de la part de la Nation pour lutter contre ce fléau. Il a souligné que le nombre d’adolescents impliqués dans des délits tels que les coups et blessures, le trafic de drogue et les vols avec armes était alarmant. Le Premier ministre a également mentionné la montée de l’entrisme islamiste, qui contribue à la situation.
Ce discours axé sur l’autorité était très attendu par Marine Le Pen, qui a répondu depuis la Réunion en critiquant la posture de Gabriel Attal. Elle a déclaré : Je trouve que l’autorité va à Gabriel Attal comme un tablier à une vache. Elle estime que les 100 premiers jours de Gabriel Attal à Matignon ont été marqués par une communication excessive, avec une fausse fermeté affichée.
Le député RN de la Somme, Jean-Philippe Tanguy, a également critiqué le gouvernement, affirmant que les lois en France ne sont pas appliquées correctement. Il a appelé à une réponse ferme et immédiate face à la délinquance et à la criminalité des mineurs. Il souhaite la création de peines systématiques, des centres fermés pour les jeunes délinquants, ainsi que la suppression des allocations familiales pour les parents défaillants.
La pression exercée sur le gouvernement en matière de lutte contre la violence des mineurs est à mettre en perspective avec les élections européennes. Marine Le Pen espère remplacer Gabriel Attal par Jordan Bardella et a lancé un défi au président Emmanuel Macron : si la liste du Rassemblement national arrive en tête du scrutin, elle demande la dissolution de l’Assemblée nationale.
En conclusion, la question de la violence des mineurs suscite des réactions vives de la part du Rassemblement national. Marine Le Pen critique l’autorité de Gabriel Attal et demande des mesures plus fermes pour lutter contre ce phénomène. Le gouvernement est mis au défi de mettre en place des actions concrètes pour répondre à cette problématique.
