L’inquiétude entoure l’implication d’Emmanuel Macron dans la campagne des législatives
Lancement de la Campagne des Législatives Anticipées
La campagne des élections législatives anticipées est lancée après la dissolution et la déroute des européennes. Alors que la gauche s’unit sous une nouvelle bannière et que certaines alliances se forment à droite, Emmanuel Macron prévoit de s’investir personnellement dans cette campagne. Cependant, plusieurs membres de son entourage sont inquiets et préféreraient qu’il fasse profil bas, considérant sa figure comme un repoussoir.
Retard de la Conférence de Presse Présidentielle
Le chef de l’État devait initialement donner ses grandes orientations lors d’une conférence de presse prévue mardi, mais qui a été reportée au mercredi. Il souhaite prendre la tête de cette campagne et envisage même jusqu’à trois prises de parole par semaine. Cependant, cette volonté présidentielle n’est pas bien accueillie au sein de sa majorité. Un conseiller de l’exécutif exprime son agacement en affirmant que la présence d’Emmanuel Macron risque de polluer leur campagne.
Réactions au Sein de la Majorité
Un autre va jusqu’à dire qu’il serait préférable qu’il se taise. De nombreux parlementaires partagent cet avis et estiment qu’un président trop bavard pourrait nuire à leur réussite électorale. Même François Bayrou, proche d’Emmanuel Macron, a tenté de le persuader de ne pas s’impliquer de manière excessive. Le chef de la Renaissance, Sylvain Maillard, a également appelé le président à faire profil bas.
Débat Interne et Perspectives
Lors d’une réunion de groupe, un cadre du parti a même ironisé en disant qu’il faudra compter combien de candidats auront la tête du président sur leurs affiches, par rapport à ceux qui auront celle du Premier ministre, soulignant ainsi l’avantage du chef du gouvernement. Il est clair que cette question divise la majorité et suscite des débats internes. Alors que certains estiment que l’implication d’Emmanuel Macron serait un atout, d’autres redoutent qu’il ne soit un facteur nuisible. Seul l’avenir dira si le président choisira de s’effacer ou de prendre les devants dans la campagne des législatives.
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