Nouvelle Assemblée nationale : la candidate du Nouveau Front populaire propose de reporter l’application de la retraite à 64 ans
La candidate pour Matignon du Nouveau Front populaire, Lucie Castets, a dévoilé ses premières mesures en tant que Première ministre potentielle. Elle propose de reporter par décret l’application de la retraite à 64 ans et d’augmenter le smic. Lucie Castets, qui est une haute fonctionnaire de la ville de Paris âgée de 37 ans, a souligné que son gouvernement engagerait d’abord une période de concertation afin de ne pas impacter immédiatement les générations concernées par cette réforme. Par la suite, un projet de loi d’abrogation sera présenté.
Le congrès du parti Renaissance maintenu
Le congrès du parti Renaissance aura lieu avant la fin novembre, comme prévu. Stéphane Séjourné, secrétaire général du parti, n’a pas encore annoncé s’il se représentera à la tête du mouvement. Lors d’une réunion du bureau exécutif, il a expliqué qu’il souhaitait préparer la rentrée politique sans accélérer le calendrier du parti.
Le Parti socialiste interpelle le Conseil d’Etat
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a écrit une lettre au vice-président du Conseil d’Etat pour remettre en question la légalité des décisions prises par le gouvernement démissionnaire. Il estime que la situation actuelle est inédite, car aucun gouvernement n’a précédemment géré les affaires courantes pendant une période aussi longue. Olivier Faure dénonce ainsi un abus de pouvoir de la part du gouvernement sortant.
Les Français divisés sur la nomination de Lucie Castets
Un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV révèle que près de six Français sur dix ne souhaitent pas qu’Emmanuel Macron nomme Lucie Castets comme Première ministre. Cependant, 41% des sondés pensent que le président devrait lui confier cette responsabilité. Par ailleurs, une majorité de 72% considère que le bloc macroniste et les partis de gauche et de droite ne parviendront pas à former un gouvernement stable. Enfin, 59% des Français sont favorables à une trêve politique pendant les JO, comme le propose le chef de l’Etat.