Bientôt de retour : les mammouths reviennent en 2028
Une entreprise de biotechnologie travaille sur le projet de dé-extinction
Un homme tente de dé-extincter le mammouth laineux et affirme qu’il est très probable qu’ils reviendront d’ici 2028. Cela fait maintenant 4 000 ans que le dernier mammouth a disparu de la Terre, et la raison de leur extinction fait débat. Certains pensent qu’ils ont été chassés par les humains, tandis que d’autres disent qu’ils n’ont pas survécu au réchauffement climatique naturel de la Terre. Ben Lamm, fondateur et PDG de Colossal Biosciences, une entreprise de biotechnologie, travaille sans relâche sur la recherche de dé-extinction. Les scientifiques prévoient d’utiliser des éléphants d’Asie comme mères porteuses pour des foetus de mammouth, créés à partir de gènes répliqués utilisant l’ADN d’un parent proche existant.
Une réintroduction soigneusement planifiée
Lamm est confiant dans le fait que son équipe est sur la bonne voie pour le mammouth d’ici la fin 2028. Mais il ne compte pas s’arrêter là, son intention étant de repeupler la Terre avec une toute nouvelle horde. Selon lui, il est nécessaire d’avoir suffisamment de diversité génétique pour créer des troupeaux durables et inter-reproductibles, afin de ne pas se contenter de créer une multitude de clones. Lamm admet que l’on pense souvent que l’époque actuelle est trop chaude pour que les mammouths puissent y vivre, mais il affirme que c’est une idée fausse. En réalité, les mammouths ont vécu dans des périodes interglaciaires plus chaudes que aujourd’hui, comme en témoigne leur répartition géographique et leurs déplacements migratoires.
Un projet ambitieux soutenu par une équipe de scientifiques
L’équipe de Colossal Biosciences est composée de 145 scientifiques, dont 17 travaillent exclusivement sur la création d’utérus artificiels pour ramener des animaux disparus. Une fois les mammouths de retour sur Terre, Lamm prévoit également de ramener le dodo et le thylacine, également connu sous le nom de tigre de Tasmanie. Lamm considère que l’humanité a l’obligation morale de sauver les espèces. Selon lui, nous jouons les apprentis sorciers chaque jour en détruisant la forêt tropicale, en poussant les thylacines à l’extinction et en tuant les dodos. Il estime que nous avons le devoir de tirer parti de la technologie pour inverser les dommages causés et stopper la crise d’extinction. Si rien n’est fait, il est prévu que nous perdions jusqu’à 50 % de la biodiversité d’ici 2050, ce qui est terrifiant.