Vers la fin du diesel à Paris : Comment cela impacte les Parisiens?
Une mesure pour réduire la pollution atmosphérique
Depuis le 1er octobre, la vente du carburant diesel est interdite dans quatre stations du périphérique parisien, à savoir les stations Total Energie de la Porte d’Aubervilliers, de la Porte d’Orléans et du Quai d’Ivry. Ces sites représentaient à eux seuls 50% de la distribution de diesel à Paris. Cette initiative de la Mairie de Paris vise à réduire la pollution atmosphérique, le diesel étant connu pour être le carburant qui émet le plus de particules fines.
Une mesure bien accueillie par certains
Pour certains Parisiens, il s’agit d’une bonne idée, car le diesel n’est pas favorable à l’environnement. Cependant, d’autres ne sont pas convaincus de l’efficacité de cette mesure écologique. En effet, pour ceux qui dépendent du diesel pour leur véhicule professionnel, comme les ambulanciers ou les forces de l’ordre, cette interdiction pose problème.
Les travailleurs impactés par l’interdiction
De nombreux travailleurs dont les voitures professionnelles roulent au diesel se retrouvent dans une situation difficile. Ils sont obligés de trouver des stations-service fournissant encore du diesel, ce qui n’est pas toujours évident à Paris. Certains se sont déjà rendu compte qu’il y avait de moins en moins de stations avec du diesel et se trouvent contraints de faire des trajets plus longs pour se ravitailler.
Des complications à prévoir
La situation risque de s’aggraver dans les prochaines années. En effet, la Mairie de Paris a prévu la disparition du diesel dans 11 autres stations-service à terme. Cette mesure s’inscrit dans la promesse de campagne d’Anne Hidalgo. Toutefois, cela ne se fera qu’au fur et à mesure des renouvellements des concessions avec la ville, ce qui prendra plusieurs années. En attendant, les travailleurs s’inquiètent des complications à venir et des difficultés que cela engendre dans leur vie quotidienne.
