Bamboula : le délicieux gâteau star des années 80, révivez ses saveurs nostalgiques !

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L’histoire oubliée du goûter controversé de Saint-Michel

Il était une fois un goûter qui a suscité de vives polémiques malgré une commercialisation de presque 10 ans. Dans les années 80, ce biscuit au nom étonnant a envahi les supermarchés et les cartables des enfants. Retraçons ensemble l’histoire de ce produit controversé, qui a vu le jour à Saint-Michel Chef Chef, en Loire-Atlantique.

La naissance de la galette Saint-Michel

Tout commence en 1905, lorsque Joseph Grelier, pâtissier de profession, décide de lancer une galette bretonne au beurre baptisée galette Saint-Michel. Ce biscuit traditionnel breton connaît un succès grandissant au fil des années.

La conquête du marché des enfants

En 1987, la biscuiterie Saint-Michel décide de se tourner vers un nouveau marché : celui des enfants et des cours de récré. À cette époque, chaque entreprise agroalimentaire visant les enfants devait se doter d’un héros. C’est ainsi qu’est né Bambou, un petit biscuit au cacao, accompagné de sa bande dessinée d’aventures.

La popularité de Bambou

Bambou devient rapidement très populaire auprès des enfants et des parents. Il participe même à une émission télévisée très populaire en 1987. Les biscuits Bambou deviennent des objets de collection et suscitent un engouement certain.

La controverse et l’héritage colonial

Le choix du personnage de Bambou et sa représentation ont rapidement suscité une controverse. En enquêtant sur cette affaire, on découvre que le dessinateur Jean-Denis Bruet Ferréol a dessiné un personnage inspiré de Bambou en s’inspirant des représentations coloniales de l’époque.

La méconnaissance du passé colonial

La sortie de Bambou en 1987 montre bien que personne n’a relevé le caractère raciste de cette représentation à l’époque. Il a fallu attendre des années plus tard pour que la société prenne conscience des préjugés véhiculés par cette mascotte.

Les dérives racistes dans le marketing

Le cas de Bambou révèle les dérives racistes qui peuvent se cacher dans le marketing des marques agroalimentaires. Les représentations coloniales et les stéréotypes racistes ont été utilisés à des fins commerciales sans que personne ne réagisse.

La fin de Bambou

En 1994, un changement de direction a conduit à la disparition de Bambou et à l’abandon du village reconstitué en Côte d’Ivoire. Le groupe Balzen, qui a racheté la biscuiterie Saint-Michel, a décidé de se débarrasser de ce biscuit controversé.

Aujourd’hui, le biscuit Bambou n’est plus commercialisé, mais son histoire rappelle l’importance de sensibiliser et d’éviter les dérapages racistes dans le marketing des grandes marques. Apprendre de notre passé colonial permet de construire un avenir plus respectueux de la diversité.

Références :

– L’histoire de la biscuiterie Saint-Michel sur leur site officiel

– Entretiens avec des acteurs et témoins de l’époque

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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