Un débat houleux autour des mines de Glomel
Dans la petite commune de Glomel, située dans les Côtes d’Armor, les activités minières font l’objet d’un débat animé. Une sonnerie retentit régulièrement pour annoncer l’extraction d’andalousite, un minéral très recherché de nos jours. Cependant, la construction d’une quatrième fosse d’extraction vient d’être autorisée, ce qui divise fortement la population locale.
La mairie recouverte de graffiti
La mairie de Glomel a récemment été la cible de vandalisme. Des graffitis accusant les élus locaux de corruption ont été découverts sur les murs. Les auteurs de ces dégradations reprochent à la municipalité de soutenir le projet d’extension de la mine, ce qui a provoqué l’indignation de certains habitants.
Un acteur économique essentiel pour la région
L’entreprise Iméris, qui exploite la mine depuis les années 70, est un acteur économique essentiel pour la commune de Glomel. En extrayant de l’andalousite, elle contribue à la création d’emplois, tant directement qu’indirectement, en travaillant avec de nombreux prestataires de la région.
Les conséquences sur l’environnement
Si la majorité des habitants de Glomel ont appris à vivre avec le bruit lié aux activités minières, les opposants au projet d’extension de la mine pointent du doigt la consommation excessive d’eau. De plus, les carrières de Glomel se trouvent à la tête de deux bassins versants, ce qui fait craindre une raréfaction de la ressource en eau dans les années à venir.
Une évaluation environnementale positive… pour l’instant
L’entreprise Iméris assure que le projet d’extension de la mine a fait l’objet d’une évaluation environnementale détaillée et que les conséquences sur l’environnement seront limitées et temporaires. Cependant, une association environnementale a déposé un recours contre le projet, qui sera étudié dans les prochaines semaines.