Le Pouvoir de la Musique dans la Campagne Américaine
Si vous avez suivi un tant soit peu la campagne américaine, vous avez certainement déjà entendu cette musique. Elle est devenue un classique des meetings du nouveau président des États-Unis et un tube historique pour le parti républicain. Sans surprise, les paroles de cette chanson sont ultra patriotiques.
L’hymne du patriotisme américain
Sorti en 1984, ce chant d’amour pour les États-Unis a été écrit et interprété par le chanteur de country Lee Greenwood, fervent républicain âgé aujourd’hui de 82 ans. God Bless the USA n’a jamais cessé de gagner en popularité, devenant un hymne qui rassemble les Américains lors des moments clés de leur histoire récente.
La Musique comme Arme de Prédilection
Donald Trump n’a pas échappé à cette règle et a utilisé fréquemment cette chanson, ainsi que d’autres musiques en général, lors de ses meetings. Parfois, il en fait même un peu trop, comme lors de ce rassemblement en Pennsylvanie où il a diffusé de la musique pendant 39 minutes sans intervenir.
Une Danse Signature sur YMCA
S’il y a bien une autre musique que Donald Trump a largement utilisée, c’est YMCA des Village People. Il accompagne souvent cette chanson d’une petite danse signature. Cependant, cela peut sembler contradictoire, car ce tube véhicule ouvertement des valeurs LGBT, qui sont assez éloignées des républicains conservateurs.
La Nostalgie du Passé Américain
Outre son refrain emblématique, cette musique résonne particulièrement chez les Américains nostalgiques. Pour beaucoup, elle incarne la grandeur passée des États-Unis, que Donald Trump promet de restaurer avec son célèbre slogan Make America Great Again.
En 2020, Victor Willis, le leader du groupe Village People, qui soutient le Parti démocrate, avait même demandé que sa musique ne soit plus utilisée par les républicains. Cependant, il a finalement abandonné cette idée, en indiquant : Je ne vais pas aller plus loin en allant au tribunal car cela me coûterait trop cher, et ni moi ni les Village People ne partageons ses opinions.