Les députés de La France insoumise souhaitent abroger le délit d’apologie du terrorisme
Les députés de La France insoumise ont déposé une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme, mardi 19 novembre. Ils estiment que ce dernier est utilisé contre la liberté d’expression.
L’instrumentalisation de la lutte antiterroriste dénoncée
Selon les élus, l’expression apologie du terrorisme a été utilisée pour inquiéter, poursuivre et condamner des responsables syndicaux. Ils dénoncent également les restrictions imposées aux manifestations, conférences et expressions publiques. Plusieurs événements de campagne de candidats de La France insoumise ont été annulés avant les élections législatives en raison de la mention du conflit entre le Hamas et Israël.
Une instrumentalisation accrue depuis octobre 2024
Les députés dénoncent une instrumentalisation accrue depuis le 7 octobre 2024, renforcée par une circulaire du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti. Cette dernière incitait les parquets à poursuivre les infractions à caractère antisémite. Les élus estiment que certaines condamnations sont justifiées, mais que d’autres procédures portent atteinte à la liberté d’expression dans le pays.
Les députées insoumises entendues par la police
La liberté d’expression est particulièrement remise en question, à tel point que les députées insoumises Rima Hassan et Mathilde Panot ont été entendues par la police dans le cadre d’une procédure pour apologie du terrorisme.
Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a réagi à cette proposition de loi de La France insoumise en qualifiant cette dernière d’ignoble.
Mots-clés : Terrorism, Faits-divers