Abrogation de la réforme des retraites : Un travail d’affichage contre les députés macronistes accusés d’obstruction parlementaire Les députés du socle commun à l’Assemblée nationale ont déposé un nombre important d’amendements sur la proposition de La France Insoumise visant à abroger la retraite à 64 ans. Cette stratégie d’obstruction parlementaire a agacé Manuel Bompard, député et coordinateur de LFI, qui a réagi lors d’une interview sur France Inter. Il a appelé les députés macronistes à retirer ces amendements et les a prévenus qu’un travail d’affichage serait réalisé dans leur circonscription pour mettre en évidence ceux qui ont empêché le vote sur ce sujet à l’Assemblée nationale. Selon Manuel Bompard, il est inédit d’avoir une telle stratégie d’obstruction parlementaire sur une niche parlementaire. Il considère que les députés macronistes doivent permettre à l’Assemblée nationale de voter sur cette proposition de loi, qui a été rejetée par 90% des Français à l’époque et qui n’avait pas de majorité à l’Assemblée nationale. Pour Manuel Bompard, il est important que l’Assemblée nationale puisse voter sur ce sujet, car c’est un enjeu démocratique. Il dénonce le fait que Monsieur Bayrou ait assumé vouloir empêcher le vote sur cette proposition de loi. Au cours de cette interview, Manuel Bompard a également précisé que cette proposition de loi était inscrite à l’ordre du jour de la niche parlementaire du groupe Insoumis et qu’elle serait examinée toute la journée jusqu’à minuit au plus tard. En résumé, la stratégie d’obstruction parlementaire mise en place par les députés du socle commun à l’Assemblée nationale sur la proposition de La France Insoumise visant à abroger la retraite à 64 ans a suscité l’agacement de Manuel Bompard. Il a appelé les députés macronistes à retirer leurs amendements et les a prévenus qu’un travail d’affichage serait réalisé pour mettre en lumière ceux qui ont empêché le vote sur ce sujet à l’Assemblée nationale. Pour lui, il est primordial que l’Assemblée puisse voter sur cette proposition de loi, car c’est une question démocratique.