Suppression du délit d’apologie du terrorisme : Une proposition contestée
Bruno Retailleau dénonce une proposition de loi de la honte
La proposition de loi de La France insoumise visant à supprimer le délit d’apologie du terrorisme du code pénal suscite la controverse. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, dénonce vivement cette proposition, qualifiant celle-ci de proposition de la honte. Il estime qu’elle est une insulte envers ceux et celles qui ont perdu la vie à cause du terrorisme islamiste.
Une proposition qui fait débat
La France insoumise propose de dépénaliser le crime d’apologie du terrorisme en le réintégrant dans le régime du droit de la presse de 1881, plus contraignant. Cette proposition a suscité un tollé et de vives réactions. Bruno Retailleau souligne notamment la différence majeure entre la loi de 1881 et la pénalisation de l’apologie du terrorisme : le délai de prescription, qui est de trois mois dans un cas et de six mois dans l’autre.
Une protection insuffisante de la liberté d’expression ?
Les Insoumis justifient leur proposition en arguant d’une protection insuffisante de la liberté d’expression. Ils estiment que la pénalisation actuelle restreint la possibilité de s’exprimer librement sur des sujets sensibles. Cependant, Bruno Retailleau souligne que la violence est toujours précédée d’une pensée et de mots, insistant ainsi sur l’importance de prévenir et de punir l’apologie du terrorisme.
Une levée de boucliers contre la proposition
Le ministre de l’Intérieur dénonce également la dimension électoraliste et clientéliste de cette proposition de La France insoumise. Il rappelle l’importance de la lutte contre le terrorisme, en soulignant que plusieurs attentats ont été déjoués grâce à l’action des services de sécurité tout au long de l’année 2024. En conclusion, la proposition de suppression du délit d’apologie du terrorisme divise les opinions. Tandis que La France insoumise défend la nécessité de protéger la liberté d’expression, Bruno Retailleau considère cette proposition comme une insulte envers les victimes du terrorisme. La polémique autour de cette question semble loin d’être close.