Soupçons de prise illégale d’intérêts d’Alexis Kohler : la cour d’appel de Paris confirme les poursuites contre le secrétaire général de l’Élysée
La cour d’appel de Paris a écarté mardi la prescription soulevée par le secrétaire général de l’Élysée, confirmant ainsi les poursuites engagées contre Alexis Kohler pour prise illégale d’intérêts. Cette affaire concerne ses liens familiaux avec l’armateur MSC.
Une décision de la cour d’appel contre la prescription
La cour d’appel de Paris a confirmé les poursuites contre Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, pour prise illégale d’intérêts dans le cadre de l’enquête sur ses liens familiaux avec l’armateur MSC. Cette décision vient écarter la prescription soulevée par le secrétaire général.
Les charges pesant sur Alexis Kohler
Alexis Kohler, proche collaborateur du président Emmanuel Macron, a été mis en examen en septembre 2022 pour prise illégale d’intérêts et placé sous le statut de témoin assisté pour trafic d’influence. Il lui est reproché d’avoir pris part à des décisions concernant l’armateur MSC, malgré ses liens familiaux avec l’entreprise dirigée par les cousins de sa mère.
Une victoire pour les parties civiles
La décision de la cour d’appel de Paris est jugée satisfaisante par les parties civiles, notamment l’association Anticor qui a contribué à la relance des investigations. Jean-Baptiste Soufron, avocat d’Anticor, souligne que cette décision est un pas important pour faire la lumière sur cette affaire, malgré les nombreuses tentatives pour enterrer le dossier.
La défense d’Alexis Kohler
Alexis Kohler nie toute participation à un délit ou à un avantage tiré de sa position dans cette affaire. Il affirme avoir informé sa hiérarchie de ses liens familiaux avec MSC et avoir pris ses distances dans les décisions relatives à l’entreprise. Emmanuel Macron a également exprimé sa confiance et son soutien envers son secrétaire général.
Conclusion
La cour d’appel de Paris a confirmé les poursuites contre Alexis Kohler pour prise illégale d’intérêts, rejetant ainsi l’argument de prescription soulevé par le secrétaire général de l’Élysée. Cette décision est accueillie positivement par les parties civiles, qui souhaitent faire avancer l’enquête dans cette affaire. Alexis Kohler continue de contester les accusations portées contre lui et affirme avoir agi dans le respect de la loi.