Alma – Voyage d’un astronome en terre inca : Un récit fascinant sur l’astrophysique et la culture indienne

Alma – Voyage d’un astronome en terre inca : Un récit fascinant sur l’astrophysique et la culture indienne

À lire aussi

Alma – Voyage d’un astronome en terre inca : une rencontre pleine de sens

La bande dessinée Alma – Voyage d’un astronome en terre inca, publiée aux éditions Alisio Sciences, est le fruit d’une collaboration entre David Elbaz, astrophysicien et directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique (CEA Saclay), et Mathieu Fauré, dessinateur. Cette BD est une véritable immersion dans l’univers de l’astrophysique et de la culture indienne ancestrale menacée d’extinction. Alma, le plus grand observatoire astronomique du monde, se situe au cœur du désert d’Atacama, l’un des endroits les plus arides de la planète. Cet observatoire est le point de départ du voyage initiatique que nous propose David Elbaz. Il nous invite à découvrir les liens entre l’astrophysique et la culture indienne, une rencontre improbable et pourtant pleine de sens. La rencontre avec les Indiens et la notion de hasard En se rendant dans le désert d’Atacama, David Elbaz a eu l’occasion de rencontrer des Indiens, notamment un chamane et un chef de communauté indienne. Une phrase prononcée par ce dernier, Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rencontres, a profondément marqué l’astrophysicien. Cette rencontre fortuite lui a ouvert les yeux sur une réalité complexe : dans le sous-sol du désert, se trouve du lithium, un élément essentiel pour la fabrication des batteries des voitures électriques. Cette exploitation minière est néfaste pour les Indiens, car elle nuit à leur réserve d’eau, indispensable à leur survie. Pourtant, ces Indiens voient dans le ciel une force qui doit être utile aux hommes. Cette vision différente du monde a permis à David Elbaz de comprendre l’importance d’accepter des regards différents sur le monde, permettant ainsi d’élargir sa propre vision et d’approfondir sa compréhension de l’univers.

La convergence des noms de planètes

Un autre aspect fascinant de cette rencontre entre l’astrophysique et la culture indienne est la convergence des noms de planètes. Les Indiens ont leurs propres appellations pour les planètes, différentes de celles utilisées par les scientifiques. Pourtant, ces noms se recoupent et montrent une connexion profonde entre les deux visions du monde. Un exemple concret de cette convergence est la construction du télescope Alma, qui signifie âme en espagnol. Ce télescope est destiné à observer la naissance des planètes et des étoiles dans des nuages de poussière interstellaire, considérés par les Indiens comme l’âme des animaux. Cette coïncidence magnifique met en lumière la relation étroite entre la vie sur Terre et les mystères de l’univers.

Le questionnement sur l’infini et la quête de sens

Enfant, David Elbaz était obsédé par la question de l’infini et de la mort. Il essayait d’imaginer l’infini chaque soir, mais atteignait toujours une limite au-delà de laquelle il ne pouvait pas aller. Ce questionnement existentiel a été l’un des moteurs qui l’ont poussé à devenir astrophysicien. Sa profession lui a permis de découvrir que l’univers, loin d’être éternel, est en constante évolution. Cette découverte l’a conduit à comprendre que tout dans l’univers change sans cesse, y compris lui-même. Cette leçon de vie et d’humilité a profondément transformé sa vision du monde. L’importance de la passion et de la curiosité L’histoire de David Elbaz illustre également l’importance de la passion et de la curiosité dans la poursuite de nos rêves. Malgré les difficultés rencontrées à l’école, sa passion pour l’astrophysique l’a conduit à suivre sa voie et à réaliser ses aspirations. Il encourage les jeunes, en particulier les jeunes femmes, à ne pas se limiter par des stéréotypes de genre ou des jugements limitants. Chacun, avec un esprit curieux, peut contribuer à notre compréhension du monde.

La nécessité de transmettre la science de manière accessible

David Elbaz souligne l’importance de raconter des histoires pour rendre la science accessible à tous. Plutôt que d’utiliser un langage trop complexe et hermétique, il préfère utiliser des métaphores et des analogies pour expliquer des concepts scientifiques. Il insiste sur le pouvoir des histoires pour captiver l’attention du grand public et susciter l’intérêt pour la science. En conclusion, Alma – Voyage d’un astronome en terre inca est bien plus qu’une simple bande dessinée. C’est une invitation à explorer les liens entre l’astrophysique et la culture indienne, à repousser les limites de notre compréhension du monde et à trouver du sens dans notre quête infinie de connaissances.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

News similaires

Les dernières news