Narcotrafic à Marseille : la diversification des produits cannabinoïdes
À Marseille, les trafiquants de drogue ont trouvé une réponse face à un marché saturé en proposant de nouveaux stupéfiants à base de cannabis, selon une note des renseignements territoriaux consultée par Franceinfo.
Une diversification pour contrer la saturation du marché
Les autorités ont identifié environ une centaine de points de deal à Marseille, ce qui a poussé les trafiquants à chercher de nouveaux produits pour se différencier. Ces derniers ont ainsi opté pour des produits moins chers, plus forts ou encore entièrement nouveaux. Le président de SOS Addictions, William Lowenstein, souligne la nécessité d’alerter sur les nouveaux produits cannabinoïdes, qui sont particulièrement préoccupants.
Des effets dangereux
William Lowenstein a observé personnellement la diversification des produits stupéfiants grâce aux témoignages de consommateurs. Certains produits de cannabis de synthèse provoquent de fortes hallucinations, tandis que d’autres peuvent déréguler la température corporelle et entraîner des hyperthermies. Selon le président de SOS Addictions, il est primordial de lutter contre ce supermarché de la drogue en combinant répression, information, prévention, soin et réduction des risques.
L’importance de l’information et de la prévention
Selon William Lowenstein, la répression seule ne suffit pas à endiguer le problème du trafic de drogue. Il est essentiel d’informer de manière précise sur les dangers liés à la consommation de nouveaux produits et de préconiser des mesures de prévention appropriées. Par exemple, il met en garde contre le vapotage, qui n’est pas toxique en soi, mais dont les e-liquides doivent être surveillés de près. En conclusion, la diversification des produits cannabinoïdes proposés par les trafiquants de drogue à Marseille est un sujet préoccupant qui nécessite une action concertée des autorités et une sensibilisation du public aux dangers liés à ces produits. La lutte contre le trafic de drogue ne peut pas se limiter à la répression, mais doit également inclure des mesures d’information, de prévention et de réduction des risques.