Altercation à l’Assemblée nationale : Le récit de Nicolas Turquois
Les débats autour de la proposition de loi des Insoumis pour abroger la réforme des retraites ont dérapé jeudi 28 novembre à l’Assemblée nationale. Une altercation a éclaté entre Nicolas Turquois, député MoDem de la 4e circonscription de la Vienne, et Antoine Léaument, député LFI de la 10e circonscription d’Essonne. La situation a nécessité l’intervention de Marc Fesneau, chef de file des députés MoDem, et d’un huissier pour ramener le calme. Nicolas Turquois a ensuite quitté l’hémicycle.
Des pressions et des insultes dénoncées par Nicolas Turquois
Lors d’une interview sur France Bleu Poitou, Nicolas Turquois a dénoncé les pressions et les insultes auxquelles il a été confronté. Il explique que les Insoumis ont fait circuler une liste avec son nom, en raison du grand nombre d’amendements qu’il a déposés pour s’opposer à l’abrogation de la réforme des retraites. Il estime être ciblé, ainsi que ses proches. Il affirme : C’est plutôt des insultes. Ce n’est pas acceptable en tant que tel d’apparaître sur une liste, mais quand vos proches la reçoivent, eh bien ! c’est collectivement votre famille qui ne le vit pas bien… J’essaye de me protéger et de protéger mes proches.
Une réaction humaine mais non légitime
Malgré les insultes et les pressions, Nicolas Turquois reconnaît que s’emporter n’est jamais légitime. Cependant, il a exprimé ses sentiments en tant qu’homme lors de l’altercation. Il précise : Je ne suis pas une bête en politique qui va faire le charognard sur certains. J’essaye de me protéger moi et de protéger mes proches.
Xavier Breton, président de séance, a annoncé que cet incident sera discuté lors de la prochaine réunion du bureau de l’Assemblée nationale. Il a déclaré : Suite à l’incident qui a eu lieu pendant la suspension de séance, je proposerai à madame la présidente d’évoquer cet incident lors de la prochaine réunion du bureau.
En conclusion, l’altercation à l’Assemblée nationale entre Nicolas Turquois et Antoine Léaument a généré une vive tension. Les pressions et les insultes subies par Nicolas Turquois ont provoqué une réaction humaine, bien que non légitime. L’incident sera discuté lors de la prochaine réunion du bureau de l’Assemblée nationale.
