Soupçons financement libyen campagne Sarkozy

Soupçons financement libyen campagne Sarkozy

À lire aussi

Soupçons de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy : l’ancien président et trois de ses ex-ministres réunis sur le banc des prévenus

Procès d’une affaire complexe

Le lundi 6 janvier 2025, Nicolas Sarkozy, ancien président de la République, ainsi que douze autres prévenus ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris. Ils sont accusés d’avoir participé à un système de financement libyen lors de la campagne présidentielle de 2007. Ce procès est le résultat d’une enquête complexe qui a mis en lumière les liens entre le défunt dictateur libyen Mouammar Kadhafi et l’ancien chef de l’État français.

Des personnalités politiques sur le banc des prévenus

Parmi les prévenus, figurent trois anciens ministres : Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth. Ils sont accusés d’avoir organisé et réceptionné des transferts de fonds depuis la Libye, sans qu’un montant total puisse être établi. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est accusé d’avoir scellé un pacte de corruption avec Mouammar Kadhafi.

Une image marquante

Lors de l’ouverture du procès, Nicolas Sarkozy a salué un policier devant la salle d’audience et a serré la main des deux agents qui lui tenaient la porte. Cette image rappelle son ancien statut de ministre de l’Intérieur. Aux côtés des trois anciens ministres, l’ancien président a pris place sur le banc des prévenus. Cette image, près de vingt ans après le début de l’affaire en 2012, est marquante.

Des personnalités politiques à la barre

Les prévenus, vêtus de costumes-cravates sombres, ont défilé les uns après les autres à la barre. Claude Guéant, premier à s’avancer, a été suivi par Brice Hortefeux et Eric Woerth. Chacun a décliné son identité et a brièvement évoqué sa situation personnelle. Ces hommes, qui ont occupé des postes clés de l’État, sont désormais confrontés à la justice.

Des prévenus absents et des questions de compétence

Parmi les prévenus absents se trouvent Alexandre Djouhri et Ziad Takieddine, deux intermédiaires clés dans cette affaire. Bechir Saleh, ancien argentier du régime libyen, fait l’objet d’un mandat d’arrêt et sera représenté par deux avocats pendant le procès. Le milliardaire saoudien Khaled Ali Bugshan et l’acheteur des tableaux présumément impliqué, Sivajothi Rajendram, n’étaient pas non plus présents à l’audience. La compétence du tribunal a également été questionnée lors de cette première journée. Une question prioritaire de constitutionnalité déposée par l’avocat de Khaled Ali Bugshan a été rejetée. Les avocats ont ensuite fait valoir que certains prévenus étaient des ministres en exercice à la période des faits et que seul la Cour de justice de la République (CJR) était compétente pour les juger.

Une affaire à suivre

Ce procès s’annonce long et complexe. Nicolas Sarkozy et les autres prévenus auront l’opportunité de présenter leur version des faits lors des prochaines audiences. L’affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 continue de marquer l’histoire politique française.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

Partagez cet article

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

News similaires

Les dernières news