Soupçons de violences devant un lycée de Marseille : six mois de prison avec sursis requis contre le député LFI Sébastien Delogu
Le tribunal correctionnel de Marseille a requis une peine de six mois de prison avec sursis et une amende de 1 000 euros à l’encontre du député LFI Sébastien Delogu. Il est soupçonné de violences volontaires lors du blocus d’un lycée de Marseille en mars 2023, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. L’accusation souligne que le prévenu n’a pas été reconnu officiellement et met en avant les conséquences néfastes pour les victimes. De plus, elle met en avant l’exigence d’exemplarité d’un élu portant une écharpe tricolore. Le député LFI a déclaré lors de son procès qu’il avait été lui-même agressé et a nié avoir porté des coups à la CPE et au proviseur adjoint. Les images de surveillance du lycée n’ont pas permis de l’identifier formellement. Sébastien Delogu a admis avoir élevé la voix après avoir assisté à un élève ceinturé et traîné au sol par un adulte. Il a affirmé être intervenu dans le but de trouver un consensus et permettre aux élèves manifestants de distribuer des tracts devant le lycée sans bloquer l’établissement. La défense a argumenté en faveur d’un procès politique avec une médiatisation excessive. L’avocat des parties civiles a souligné le préjudice psychologique subi par les victimes, des individus intègres et loyaux qui ont consacré leur vie au service public. La décision du tribunal sera rendue le 14 février prochain.