Soumission chimique : Renforcer l’accès restreint aux médicaments incriminés, préconise la sénatrice Véronique Guillotin
La sénatrice Véronique Guillotin, co-rapporteure de la mission gouvernementale sur la soumission chimique, a exprimé sa prise de position sur la nécessité de rendre plus complexe l’accès aux médicaments impliqués dans ces pratiques. Dans une interview sur franceinfo, elle a souligné l’importance d’adopter des mesures pour empêcher ces substances d’être facilement accessibles.
Les industriels pharmaceutiques doivent s’impliquer
Selon la sénatrice, l’Agence du médicament a fixé un délai de moins de six mois aux laboratoires pharmaceutiques pour qu’ils mettent en place des mesures concernant le changement de texture et d’odeur des médicaments. Il est essentiel que les industriels pharmaceutiques s’engagent activement dans cette démarche afin de contribuer à la prévention de la soumission chimique. Véronique Guillotin reconnaît néanmoins qu’il est crucial de laisser aux industriels le temps de trouver de nouvelles formes de médicaments. Il est important de veiller à ce que les médicaments demeurent efficaces, car un simple changement dans leur forme peut avoir des conséquences sur leur efficacité, voire les rendre inefficaces.
La nécessité de sensibiliser tous les professionnels
La formation des professionnels de santé, ainsi que des individus ayant un rôle crucial dans la reconnaissance des potentielles victimes de soumission chimique, est également un aspect important de la prévention. Selon la sénatrice Guillotin, tous les professionnels en première ligne, tels que les forces de l’ordre, les infirmières, les pharmaciens et les médecins traitants, doivent être sensibilisés à ces pratiques. Cette question a été soulevée lors du travail parlementaire de Véronique Guillotin, ainsi qu’au cours du procès des viols de Mazan en 2024. La sénatrice souligne l’importance de sensibiliser rapidement et efficacement tous les professionnels concernés afin de mieux protéger les potentielles victimes de soumission chimique. En conclusion, la sénatrice Véronique Guillotin souligne la nécessité de rendre l’accès aux médicaments incriminés plus complexe, tout en encourageant les industriels pharmaceutiques à s’impliquer activement dans la prévention de la soumission chimique. De plus, la formation et la sensibilisation de tous les professionnels en première ligne sont des mesures essentielles pour prévenir et protéger les potentielles victimes de cette pratique.
