La permanence du Parti socialiste vandalisée à Carhaix dans le Finistère
Le local du Parti socialiste à Carhaix, dans le Finistère, a été victime d’actes de vandalisme dans la nuit de mardi à mercredi. Selon le média local ici Breizh Izel, un début d’incendie a été provoqué devant la permanence, et la façade du bâtiment a été noircie suite à la combustion d’un pneu. Les pompiers sont rapidement intervenus pour éteindre le feu. Par ailleurs, la porte du local a été forcée et le message PS social traîtres a été inscrit à la bombe de peinture noire sur la façade.
Les réactions de Tristan Foveau
Face à ces dégradations, Tristan Foveau, conseiller départemental du Finistère et vice-Président de Brest Métropole, a exprimé sa stupéfaction sur les réseaux sociaux. Il dénonce une nouvelle manifestation du climat politique dégradé dans le département. Sur son compte X, il a publié un message de soutien aux camarades de Carhaix, tout en appelant à l’arrêt des actes de violence.
Stupéfait à la découverte ce matin des dégradations sur notre local de #Carhaix. Nous déplorions hier encore une dégradation du climat politique dans le département. En voilà un nouvel exemple. Solidarité avec les camarades de Carhaix ! Halte au feu aux SS au petit pied !, a-t-il écrit sur Twitter.
Ouverture d’une enquête
La préfecture du Finistère a confirmé l’ouverture d’une enquête sous l’autorité du parquet pour identifier et poursuivre les auteurs de ces actes de vandalisme. Mélanie Thomin, députée PS de la circonscription, a également publié un communiqué pour condamner ces actes et informer que plainte avait été déposée. Selon elle, il s’agit d’un acte de lâcheté qui aurait pu mettre en danger de nombreux riverains si l’incendie s’était propagé.
Contexte politique
Il est important de noter que ces actes de vandalisme se sont produits quelques jours après que le Parti socialiste ait refusé de voter la motion de censure contre le gouvernement de François Bayrou. La motion n’ayant pas obtenu le soutien suffisant des députés, elle n’a pas été adoptée à l’Assemblée nationale.
Il s’agit ici d’un nouvel exemple de la tension politique actuelle, mais il ne convient pas de tirer de conclusions hâtives sur les motivations derrière cet acte de vandalisme. L’enquête en cours permettra, on l’espère, de déterminer les responsables de ces actes répréhensibles.