Budget 2025 : le ministre de l’Économie, Eric Lombard, poursuit son opération déminage auprès des socialistes
Le gouvernement français est en train de débattre de son budget pour l’année 2025, et le ministre de l’Économie, Eric Lombard, est en train de mener une opération de charme auprès des socialistes. En effet, le gouvernement cherche à éviter une motion de censure de la part du Parti Socialiste, qui pourrait bloquer l’adoption du budget à l’Assemblée nationale. Le Sénat a adopté le budget jeudi après-midi, mais le véritable enjeu se trouve maintenant à l’Assemblée nationale. Pour convaincre les socialistes de ne pas déposer de motion de censure, le gouvernement a déjà fait des concessions. Par exemple, une nouvelle taxe sur certains retraités, ainsi qu’une hausse de la fiscalité pour la classe moyenne, ont été exclues. Eric Lombard l’a affirmé lors d’une interview sur France 2 : On ne va pas augmenter les impôts des familles et des ménages. On va s’en tenir là. Cependant, le ministre de l’Économie prévient qu’il y a un déficit à combler, et que cela nécessite de baisser les dépenses de l’État et de la Sécurité sociale. Il affirme également qu’il faut augmenter les ressources pour financer ces dépenses. Les socialistes, de leur côté, réclament davantage de concessions de la part du gouvernement. Le gouvernement a fait le choix de s’appuyer sur le Parti Socialiste pour l’adoption du budget. Cependant, les sénateurs socialistes ont voté contre le budget jeudi après-midi, ainsi que les écologistes et les communistes. Les négociations entre le PS et le gouvernement sont en cours, mais la marge de manœuvre est limitée. Malgré cela, Eric Lombard met en scène sa volonté de trouver un accord avec le PS, affirmant que le coût d’une censure serait plus élevé que celui des concessions faites aux socialistes. En conclusion, le gouvernement français cherche à éviter une motion de censure du Parti Socialiste afin d’adopter son budget 2025 sans encombre. Eric Lombard, le ministre de l’Économie, mène une opération de déminage en faisant des concessions aux socialistes, tout en essayant de combler le déficit en baissant les dépenses de l’État et en augmentant les ressources. Les négociations entre le PS et le gouvernement sont en cours, mais la marge de manœuvre est limitée pour trouver un accord satisfaisant pour toutes les parties.
