Des caméras découvertes dans les toilettes des femmes dans un musée d’Avignon, un veilleur de nuit interpellé
Un incident particulièrement choquant s’est produit au musée du Petit palais d’Avignon. Un veilleur de nuit, âgé de 40 ans et jusqu’alors inconnu des autorités, est soupçonné d’avoir placé des caméras dans les toilettes réservées aux femmes, aussi bien celles du public que celles réservées au personnel du musée. La situation a été découverte par un agent municipal qui était venu effectuer des travaux au musée. En inspectant les lieux, il a repéré deux caméras dissimulées dans les toilettes des femmes. Alertée, la police d’Avignon a immédiatement lancé une enquête et a perquisitionné les effets personnels du veilleur de nuit, y compris son téléphone portable, son ordinateur et sa clé USB. Les images retrouvées sur ces supports ont révélé la présence d’au moins cinq victimes, parmi lesquelles figurent des membres du personnel du musée. L’une de ces victimes a déjà déposé plainte. Les enquêteurs travaillent actuellement à identifier les autres personnes présentes sur les enregistrements. Le veilleur de nuit a été placé en garde à vue pendant la nuit de mardi à mercredi, avant d’être relâché sous contrôle judiciaire. Les autorités de la ville ont immédiatement décidé de le suspendre de ses fonctions, et une procédure disciplinaire sera mise en place à l’issue de l’enquête. Face à cette situation préoccupante, la municipalité a tenu une réunion avec l’ensemble des agents des musées avignonnais afin de les informer de la situation et de leur offrir un soutien psychologique si nécessaire. Cette affaire suscite une vive indignation au sein de la population d’Avignon, qui espère que justice sera rendue rapidement. Il est important de souligner que cet incident est un cas isolé et ne doit en aucun cas remettre en question la sécurité et l’intégrité des visiteurs des musées d’Avignon. Les autorités municipales et la police travaillent activement afin de garantir que de tels actes ne se reproduisent pas à l’avenir. (Sources : ici Vaucluse, Le Parisien)