Aide médicale d’État : la commission mixte paritaire vote contre la mise en place de nouveaux critères d’attribution pour les soins non urgents
La commission mixte paritaire (CMP), qui réunit sept députés et sept sénateurs, a repris ses travaux vendredi 31 janvier à 8h30, en quête de compromis sur le budget de l’État. Elle a approuvé en milieu de matinée une baisse des crédits dédiés à l’Aide médicale d’Etat (AME) de 111 millions d’euros par rapport au projet de budget initial, sur 1,3 milliard. Ce chiffre permettra de maintenir les crédits alloués à cette aide réservée aux soins des immigrés en situation irrégulière à leur niveau de 2024.
Une baisse des crédits dédiés à l’Aide médicale d’Etat
La commission mixte paritaire a adopté une réduction de 111 millions d’euros des crédits alloués à l’Aide médicale d’Etat (AME) par rapport au projet de budget initial. Cela représente une enveloppe de 1,3 milliard d’euros pour l’aide aux soins des immigrés en situation irrégulière. Cette décision vise à maintenir les crédits à leur niveau de l’année 2024.
Rejet des nouveaux critères d’attribution pour les soins non urgents
En revanche, la commission mixte paritaire a voté contre la mise en place de nouveaux critères d’attribution pour les soins non urgents de l’aide médicale d’État. L’article 65 du projet de budget prévoyait une évaluation pour décider de fournir ou non ces soins aux personnes bénéficiant de l’AME. Cette décision montre la volonté de maintenir l’accès aux soins pour les personnes en situation irrégulière. Cette décision de la CMP concernant l’Aide médicale d’État contribue aux mesures de maîtrise des dépenses publiques. Elle est le résultat de discussions entre les députés et les sénateurs pour trouver un compromis sur le budget de l’État. En conclusion, la commission mixte paritaire a approuvé une baisse des crédits dédiés à l’Aide médicale d’Etat, tout en rejetant la mise en place de nouveaux critères d’attribution pour les soins non urgents de cette aide. Cette décision témoigne de l’importance accordée à maintenir l’accès aux soins pour les personnes en situation irrégulière, tout en veillant à la maîtrise des dépenses publiques.