Tony Casacarino estime qu’Ian Wright aurait du mal dans le football moderne
Ian Wright était l’un des meilleurs attaquants de son époque, mais il serait aujourd’hui bien loin du joueur qu’il était autrefois, selon Tony Casacarino, ancien joueur de Chelsea.
L’ancien attaquant des Gunners, Ian Wright, marquait des buts à volonté pendant son passage à Crystal Palace et à Arsenal.
Wright a marqué 118 buts pour les Eagles avant de trouver le chemin des filets à 185 reprises pour les Gunners entre 1991 et 1998.
Arrivé à Highbury à l’âge de 28 ans, la légende d’Arsenal a remporté cinq grands titres dans le nord de Londres, dont le championnat de Premier League, tout en devenant le meilleur buteur de tous les temps du club – un record qui a ensuite été battu par Thierry Henry.
Cependant, bien qu’il ait marqué à deux chiffres lors de huit saisons consécutives en Premier League, de 1990 à 1998, Cascarino affirme qu’il aurait du mal dans le jeu moderne.
S’exprimant lors de l’émission Weekend Sports Breakfast, l’ancienne star de Marseille a déclaré que les jours où les clubs utilisaient un partenariat à deux attaquants étaient révolus.
Il a déclaré : Tout le monde recherche un attaquant. Tout le monde, des supporters aux gens des clubs de football, dit : ‘Nous avons besoin d’un avant-centre’.
Et je me suis dit, bon, si vous revenez dans les années 1980 et 1990, il y avait des partenariats partout.
Presque tous les clubs avaient deux attaquants centraux, où sont-ils tous passés ? Pourquoi ont-ils disparu ?
Regardez, ils ont réinventé le rôle d’attaquant, c’est certain.
Je me pose toujours cette question : qu’est-ce que Ian Wright serait dans le jeu moderne ?
Ian Wright était un attaquant fabuleux aux côtés de Mark Bright [à Crystal Palace] au début, et évidemment avec [Dennis] Bergkamp à Arsenal, ainsi qu’avec Alan Smith.
Ian était un formidable partenaire d’attaque, il avait simplement cette capacité à travailler avec quelqu’un et il le faisait brillamment bien.
Et c’est l’un des problèmes [dans le jeu d’aujourd’hui], maintenant nous avons un attaquant qui doit tout faire.
Ils doivent littéralement être capables de courir sur les côtés, de vite courir, d’avoir de la technique, de la force, d’être bon de la tête.
Ils doivent littéralement tout faire, alors qu’avec le partenariat [à deux attaquants], cela enlevait parfois certaines responsabilités.
Cascarino a ajouté : Je pense simplement qu’il y a eu une vraie négligence dans la construction d’un partenariat d’attaque dans le football – cela peut fonctionner dans certains clubs.
Revenant à l’argument en faveur du héros des Gunners, il a ensuite remarqué : Ian Wright était l’un des meilleurs attaquants de son époque.
Je dis toujours aux gens : ‘Comment pensez-vous qu’il s’en sortirait dans le jeu moderne ?’
Ian était contagieux. [Mais] je pense qu’il aurait du mal. Je pense qu’il aurait du mal, et il est de grande qualité.
