Poignardée en pleine rue
Une femme de 27 ans se trouve dans un état critique après avoir été poignardée à plusieurs reprises en pleine rue ce jeudi après-midi, au centre-ville d’Hayange. L’agresseur, identifié comme son ex-compagnon, est en fuite et activement recherché par les forces de l’ordre.
Un témoin intervient
Un témoin de la scène a tenté de s’interposer pour protéger la victime, mais il a lui aussi été attaqué et blessé à l’arme blanche au flanc. Comme le relate France Bleu, son pronostic vital n’est toutefois pas engagé, et il a été pris en charge à l’hôpital Bel-Air de Thionville.
Un suspect recherché
Le suspect, âgé d’une quarantaine d’années et de nationalité roumaine, est activement recherché par la police. Selon Fabien Engelmann, maire d’Hayange, l’homme faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Les caméras de vidéosurveillance de la ville ont capté des images de sa fuite hors de la commune.
Contexte de violences conjugales
D’après les informations de « ici Lorraine », la victime avait déposé plainte contre son ex-compagnon en janvier dernier, laissant présager un contexte de violences conjugales antérieures à l’attaque. Une vidéo de celle-ci a été postée sur les réseaux sociaux mais nous avons décidé de ne pas la diffuser.
Appel à la solidarité
Face à l’émotion suscitée par cette agression d’une extrême violence, les élus municipaux Nathalie Ambrosin-Chini et Gilles Wobedo ont exprimé leur soutien aux victimes et appelé à la dignité : « Nous venons de voir les images de la scène d’horreur en plein centre-ville de Hayange cet après-midi. La dignité s’impose à toute forme de récupération dans de telles circonstances, par respect pour les victimes qui méritent ce soir toute notre solidarité hayangeoise. »
Le débat sur la protection des victimes
Ce drame rappelle un autre crime survenu à quelques centaines de mètres du lieu de l’attaque, en mai 2021. Stéphanie di Vincenzo, 22 ans, avait été assassinée de onze coups de couteau par son conjoint, devant le commissariat d’Hayange. En décembre dernier, l’auteur des faits a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une peine de sûreté de 22 ans.L’affaire de ce jeudi relance le débat sur la protection des victimes de violences conjugales et les moyens mis en œuvre pour prévenir de telles tragédies.
Restez à l’affût pour plus d’informations.
