Une attaque à l’arme blanche à Mulhouse fait un mort et plusieurs blessés
Le samedi 22 février, une attaque à l’arme blanche a eu lieu à Mulhouse, dans le Haut-Rhin, causant la mort d’un passant et blessant plusieurs policiers municipaux. Les autorités ont arrêté un suspect de 37 ans, déjà fiché pour prévention du terrorisme. Le Parquet national antiterroriste s’est rapidement saisi de l’enquête, tandis que le président de la République Emmanuel Macron a qualifié cet acte de terroriste islamiste.
Les faits de l’attaque
L’attaque s’est produite en plein après-midi, vers 16 heures, à proximité d’un marché couvert très fréquenté de Mulhouse. L’assaillant, en criant ‘Allah Akbar’, a agressé plusieurs policiers municipaux dans la rue, puis s’en est pris à un passant, d’après le communiqué du Parquet national antiterroriste. Des mesures de sécurité ont été rapidement mises en place, avec l’établissement de quatre périmètres de sécurité aux endroits des attaques successives et de l’arrestation du suspect. Des policiers et des militaires de l’opération Sentinelle ont été déployés en renfort.
Un passant décède et des policiers blessés
Malheureusement, un passant s’est interposé lors de l’attaque contre les policiers municipaux et a perdu la vie. Plusieurs policiers ont également été touchés, dont trois grièvement blessés. Deux d’entre eux ont été hospitalisés en urgence absolue, l’un avec une blessure à la carotide et l’autre au thorax. Trois policiers municipaux ont été légèrement blessés, selon les informations du procureur. Une tragédie qui a provoqué une grande émotion et une vive mobilisation des autorités.
Le suspect arrêté et son profil
Le suspect, âgé de 37 ans, était déjà connu des services de renseignements et était fiché au FSPRT pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Les charges retenues contre lui sont assassinat en relation avec une entreprise terroriste et tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste, sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Les enquêtes ont été confiées à la sous-direction antiterroriste (SDAT), à la direction zonale de la police nationale Est et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le profil du suspect montre qu’il était en situation irrégulière sur le territoire français, avec une obligation de quitter le pays. De plus, il avait déjà été condamné par le passé pour apologie du terrorisme et souffrait de troubles psychologiques.
La réaction du président et des autorités
Emmanuel Macron, en déplacement au Salon de l’agriculture à Paris, a qualifié l’attaque d’acte terroriste islamiste, sans aucun doute selon lui. Il a affirmé la détermination du gouvernement à lutter contre le terrorisme et a exprimé ses condoléances à la famille de la victime ainsi que sa solidarité envers toute la nation. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également condamné cet acte terroriste et s’est rendu sur place à Mulhouse. De nombreux messages de soutien ont été adressés aux victimes et à leurs familles, montrant une unité face à cette tragédie.