Contrôle de police qui dégénère à Bobigny
Un contrôle de police a tourné à l’incident, mercredi 26 février, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ce jour-là, vers 13h40, des policiers ont procédé au contrôle de deux jeunes à la cité Karl Marx, suspectés de consommation de produits stupéfiants.
Intervention du député de La France insoumise et d’une adjointe au maire
Mais la situation a rapidement dégénéré lorsque le député de La France insoumise (LFI), Aly Diouara, et une adjointe au maire de La Courneuve s’en sont mêlés comme le relate VA.
Une intervention qui dégénère
Alors que les forces de l’ordre procédaient à leur contrôle, un homme s’est approché des policiers et leur a demandé des explications sur leur intervention. Observant qu’il mettait une main dans sa poche, les fonctionnaires ont sorti leur pistolet à impulsion électrique par mesure de précaution. L’homme a alors présenté une carte de député, et les agents ont immédiatement rangé leur taser après avoir compris qu’il ne représentait aucun danger. Il s’agissait d’Aly Diouara, élu LFI. Dans le même temps, un groupe de cinq personnes, téléphones portables en main, s’est approché pour filmer la scène. Parmi elles, une adjointe au maire de La Courneuve a vivement interpellé les policiers, les traitant notamment de « cowboys » et de « racistes », selon une source policière.
Une garde à vue et des réactions politiques
Face à ces propos, la responsable municipale a été interpellée pour outrage à agent et placée en garde à vue. Elle a finalement été libérée dans la soirée. Quant aux deux jeunes initialement contrôlés, ils ont été laissés libres, aucune infraction n’étant retenue à leur encontre. Dans un communiqué publié sur son compte X (anciennement Twitter), Aly Diouara a dénoncé « une situation d’une gravité extrême, illustrant des pratiques policières manifestement contraires aux principes fondamentaux de l’État de droit ». Il a promis d’ »engager toutes les actions nécessaires afin que toute la lumière soit faite sur ces événements et que les responsabilités soient établies ». De son côté, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a fermement soutenu les forces de l’ordre, affirmant qu’elles « n’ont fait qu’accomplir leur mission, dans le cadre des lois de la République ».
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