Sécurité des objets connectés : la caractérisation des défauts techniques au service de la protection

Sécurité des objets connectés : la caractérisation des défauts techniques au service de la protection

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Renforcer la sécurité des objets connectés grâce à leurs défauts techniques

Les objets connectés sont devenus omniprésents dans notre quotidien. Que ce soit à la maison, dans une entreprise ou une administration, ces dispositifs interconnectés facilitent la gestion de différentes tâches. Cependant, cette multitude d’objets connectés représente également une porte d’entrée pour des attaquants cherchant à infiltrer des systèmes d’information afin d’en prendre le contrôle ou de voler des données sensibles. Face à la créativité des pirates informatiques, les chercheurs se mobilisent pour mettre au point des mesures de protection visant à authentifier uniquement les connexions légitimes. Une équipe de l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique (INRIA) a récemment présenté une méthode novatrice lors de la Conférence annuelle sur les applications de la sécurité informatique. Cette approche originale se concentre sur les défauts techniques propres à chaque équipement, même s’ils sont fabriqués en série. Selon Valeria Loscri, directrice de recherche au sein du centre INRIA de l’Université de Lille, chaque objet connecté possède des caractéristiques spécifiques qui le rendent unique. Ces défauts techniques, tels que les modalités d’émission de microfréquences, agissent comme des empreintes digitales, permettant de les identifier de manière précise. Les chercheurs utilisent des modèles algorithmiques d’apprentissage automatique pour reconnaître et caractériser ces défauts. Les premiers résultats montrent un taux de détection supérieur à 96%. En plus de sa précision, cette approche présente un avantage en termes de ressources. En effet, elle nécessite moins de puissance de calcul et donc d’énergie que les méthodes cryptographiques traditionnelles. De plus, elle évite les risques liés au piratage des clés de chiffrement. L’équipe de l’INRIA continue ses recherches afin d’affiner et d’améliorer sa méthode. Cette avancée contribue à renforcer la sécurité dans notre monde de plus en plus hyperconnecté, où les objets connectés jouent un rôle crucial. Une meilleure compréhension des défauts techniques de ces dispositifs permettra de limiter les risques d’attaques malveillantes et de protéger les systèmes d’information. En conclusion, la caractérisation des défauts techniques des objets connectés offre une nouvelle approche de sécurité, permettant d’authentifier les connexions légitimes. Cette méthode, basée sur la reconnaissance des empreintes digitales uniques de chaque équipement, présente des avantages en termes d’efficacité et de faible consommation d’énergie. Les chercheurs poursuivent leurs travaux pour perfectionner cette méthode essentielle dans notre société de plus en plus interconnectée.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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