Une proposition de loi pour instaurer une journée nationale d’hommage aux victimes du Covid-19
La députée écologiste des Deux-Sèvres, Delphine Batho, a déposé une proposition de loi visant à instaurer le 17 mars comme journée nationale d’hommage aux victimes de la pandémie de Covid-19. Cela fait maintenant cinq ans depuis le début de la pandémie et le premier confinement qui a débuté le 17 mars 2020, et pourtant la France n’a toujours pas rendu hommage aux victimes. Selon Delphine Batho, plus de 168 000 personnes sont décédées du Covid-19 dans le pays, d’après les dernières données de Santé Publique France et l’ARS. La députée déplore également le fait que les soignants, les personnels des Ehpad et tous ceux qui ont joué un rôle essentiel dans les soins et la continuité de la nation semblent avoir été rapidement oubliés par les pouvoirs publics. Ainsi, cette proposition de loi vise non seulement à rendre hommage aux victimes, mais aussi à organiser un retour d’expérience collectif à l’échelle nationale et locale. Selon Delphine Batho, face à la multiplication des menaces et des risques, la France a besoin de tirer tous les enseignements de la façon dont elle a affronté la pandémie. C’est pourquoi elle participera à un colloque sur la mémoire de la pandémie le 17 mars, qui rassemblera des membres du conseil scientifique, des élus locaux et des acteurs économiques, sociaux et associatifs. En conclusion, cette proposition de loi vise à combler le vide de reconnaissance et d’hommage aux victimes du Covid-19 en France. Elle met en avant l’importance de rendre hommage aux personnes décédées et de tirer les leçons de cette crise sanitaire pour mieux affronter les futures pandémies.
