Le gouvernement français prévoit de diffuser un manuel de survie
Le gouvernement français s’apprête à diffuser un manuel de survie à l’ensemble des foyers du pays avant l’été prochain. Inspiré du modèle suédois, ce guide de vingt pages vise à préparer les citoyens aux situations de crise telles que les conflits armés, les catastrophes naturelles ou encore les pandémies.
Un guide pour faire face aux crises
Cinq ans après la crise sanitaire du Covid-19, le gouvernement français met en place un outil de prévention face aux nouvelles menaces. « L’objectif est de dire aux Français de se préparer à toute éventualité et non pas qu’à la guerre », indique une source gouvernementale a Europe 1.
Le manuel, qui sera distribué à tous les foyers, vise à informer sur les bons gestes à adopter en cas de danger imminent. « Il s’agit de permettre à chacun d’assurer sa sécurité et celle de ses proches, en autonomie, pour quelques jours », précise une source du ministère des Armées.
Trois parties essentielles
Le guide s’articule autour de trois grandes sections :
- « Se protéger » : cette première partie vise à sensibiliser la population à l’importance de la solidarité et de la préparation. Elle recommande notamment d’avoir un kit de survie comprenant au moins six litres d’eau, des boîtes de conserve, une lampe torche, des piles et une trousse de secours.
- « Que faire en cas d’alerte ? » : cette section rappelle les numéros d’urgence et explique la conduite à tenir selon la nature de la crise (accident nucléaire, catastrophe naturelle, attaque militaire). Des conseils pratiques comme l’obligation de suivre les instructions des radios d’urgence y sont détaillés.
- « Engagez-vous » : cette dernière partie met l’accent sur l’engagement citoyen. Elle encourage l’inscription dans des réserves militaires, numériques ou communales pour contribuer à la résilience nationale.
Une question de titre en débat
Deux options de titres sont actuellement à l’étude pour ce manuel. L’une, plus neutre, propose « Manuel d’instruction en cas de crise », tandis que l’autre mise sur un aspect plus mobilisateur axé sur la résilience collective. La décision finale reviendra au président de la République et à son entourage.
Restez à l’affût pour plus d’informations.