Retraites : la CGT propose à ses instances de quitter les concertations, après le refus de François Bayrou de revenir aux 62 ans
La commission exécutive confédérale de la CGT envisage de mettre fin à sa participation aux concertations sur la réforme des retraites. Cette décision fait suite aux déclarations de François Bayrou, qui a rejeté catégoriquement tout retour à l’âge de départ à 62 ans. Dans un courrier interne dévoilé par Le Monde et dont France Télévisions a obtenu une copie, la commission exécutive propose aux instances de la CGT de se retirer des concertations en cours et de se concentrer sur la construction d’une mobilisation offensive. Selon la commission exécutive confédérale, la nature des concertations a changé suite aux déclarations du Premier ministre. Elle estime que le durcissement des positions, dicté par le Medef, est inacceptable et enferme les discussions dans un cadre verrouillé. La commission exécutive confédérale a donc l’intention de se retirer des concertations afin de permettre à la CGT de mener une mobilisation plus offensive. Les organisations du Comité confédéral national (CCN) de la CGT, équivalent du Parlement du syndicat, ont jusqu’à mercredi 18 heures pour se prononcer sur cette proposition. La décision de la CGT de quitter les concertations pourrait avoir un impact significatif sur le processus de réforme des retraites, mettant ainsi en péril les négociations en cours. Il est important de noter que cette démarche de la CGT survient dans un contexte où la réforme des retraites est au cœur des préoccupations politiques. La position ferme de François Bayrou sur le maintien de l’âge de départ à la retraite à 62 ans, en opposition avec les revendications syndicales, risque d’exacerber les tensions sociales. En conclusion, la CGT envisage de quitter les concertations sur la réforme des retraites suite au refus de François Bayrou de revenir sur l’âge de départ à 62 ans. La commission exécutive confédérale considère que les discussions sont verrouillées et qu’il est nécessaire de mener une mobilisation offensive. Cette décision met en péril les négociations en cours et souligne les tensions entourant la réforme des retraites.
