Régime dérogatoire des directeurs d’école à Paris maintenu : une petite révolution repoussée

Régime dérogatoire des directeurs d’école à Paris maintenu : une petite révolution repoussée

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La fin du régime dérogatoire pour les directeurs d’école à Paris repoussée d’un an

La ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, a décidé de reporter d’un an la fin du régime dérogatoire permettant aux directeurs d’école à Paris de faire moins de cours que dans le reste du pays. Ce dispositif, qui était remis en question car il n’était pas conforme à la réglementation, bénéficie actuellement à 52 écoles sur les 626 de la capitale.

Une concertation pour trouver une solution conforme à la réglementation

Afin de trouver une solution conforme à la réglementation, Elisabeth Borne a lancé une concertation le 27 février dernier, associant le ministère, l’académie de Paris et la Ville de Paris. Cette concertation a pour objectif de déterminer les conditions de mise en place d’un régime de décharge d’enseignement des directrices et directeurs des écoles publiques de l’académie de Paris. Pour permettre à cette concertation de se dérouler dans les meilleurs délais, la ministre a décidé un moratoire sur les suppressions de décharge d’enseignement prévues à la rentrée 2025.

Une décision favorable pour les directeurs d’école parisiens

Les directeurs d’école parisiens se réjouissent de cette décision qui leur laisse un an pour négocier. Géraldine Langlade, de l’association des directeurs d’école ADE 75, a réagi en affirmant que cette décision était très positive. En effet, cela leur donne du temps pour trouver un compromis et éviter de perdre leur statut actuel.

Un régime dérogatoire jugé non conforme

Depuis 1982, les directeurs d’école à Paris sont déchargés de leur service d’enseignement à partir de cinq classes, tandis que dans le reste du pays, cette décharge n’intervient qu’à partir de treize classes. Cela leur permet de se consacrer entièrement à leur tâche de direction. Cependant, ce régime spécifique n’est pas conforme à la réglementation actuelle, ce que soulignait la ministre Elisabeth Borne. Il existe une impasse juridique et financière, d’autant plus que le coût financier de ce dispositif est supporté jusqu’en 2019 par la mairie de Paris, pour un montant estimé à 116 millions d’euros pour 2023-2024.

Des résultats attendus pour la fin du mois d’avril

Les résultats de la concertation entre le ministère, l’académie de Paris et la Ville de Paris sont attendus pour la fin du mois d’avril. Espérons que cette concertation permettra de trouver une solution satisfaisante pour tous les acteurs concernés. En attendant, les directeurs d’école parisiens peuvent souffler un peu et se donner du temps pour négocier.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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