Enquête : Nouvelles plaintes pour violences sexuelles et physiques à Notre-Dame de Garaison

Enquête : Nouvelles plaintes déposées dans l’affaire Notre-Dame de Garaison pour violences sexuelles et physiques

Mercredi après-midi, une trentaine de nouvelles plaintes pour violences sexuelles et physiques ont été déposées au tribunal de Tarbes (Hautes-Pyrénées) concernant l’établissement scolaire de Notre-Dame de Garaison. Ces plaintes viennent s’ajouter aux trois premières déposées en mars, portant ainsi le total à 33. Les premières plaintes concernaient des viols et des violences physiques et sexuelles, tandis que les nouvelles plaintes dénoncent également des violences sexuelles et physiques. Une autre plainte vise l’institution elle-même en tant que personne morale.

Eradication de la violence

Les anciens élèves de Notre-Dame de Garaison qui ont rassemblé ces témoignages et ces plaintes forment le collectif des victimes. Ils ont pour objectif d’éradiquer toute forme de violence et de pédagogie punitive dans l’établissement scolaire. Philippe, un ancien élève et membre du collectif, souligne l’importance de prendre la parole et de dénoncer les abus. Il demande également des comptes à ceux qui ont été témoins de ces actes sans rien dire, dénonçant leur complicité. Philippe espère que ces nouvelles plaintes aboutiront à des poursuites judiciaires.

Un message fort

Avec la libération de la parole, les anciens élèves du collectif des victimes de Garaison veulent envoyer un message fort : plus personne ne pourra fermer les yeux sur ces violences. Ils appellent à l’action et mettent en garde les responsables de l’établissement scolaire et tous ceux qui ont été témoins des abus. Les documents Cerfa de ces nouvelles plaintes ont été déposés ce mercredi à Tarbes. Les victimes espèrent que les faits dénoncés ne sont pas prescrits et que justice pourra être rendue.

Conclusion

Ces nouvelles plaintes déposées dans l’affaire Notre-Dame de Garaison mettent en lumière l’étendue des violences sexuelles et physiques qui auraient eu lieu dans cet établissement scolaire privé catholique. Le collectif des victimes souhaite mettre fin à ces pratiques punitives et appelle à une prise de conscience collective. L’ouverture de ces nouvelles enquêtes permettra, espérons-le, d’aboutir à des sanctions judiciaires pour les responsables de ces actes.