Réforme du maintien dans le logement social : Les dispositions doivent être modérées, selon la ministre Valérie Létard La ministre chargée du Logement, Valérie Létard, a tenté de calmer le débat entre les députés macronistes et le gouvernement concernant la proposition de loi sur la fin du maintien à vie dans le logement social. Valérie Létard souligne qu’il est important d’éviter d’aller trop loin dans les dispositions proposées. Une clarification nécessaire La ministre a voulu apaiser les tensions en clarifiant la position du gouvernement sur cette question controversée. Elle demande simplement de corriger certaines dispositions qui vont trop loin, qui sont déjà en vigueur ou qui sont difficiles à appliquer. Cependant, elle défend le principe de la proposition de loi. Des mesures déjà existantes La proposition de loi du député Guillaume Kasbarian propose d’obliger les locataires ayant des revenus jugés trop élevés à quitter leur logement social. Cependant, Valérie Létard rappelle que la loi prévoit déjà que lorsque les revenus d’un locataire dépassent 150% du plafond fixé pour l’accès au logement social, ce dernier doit quitter les lieux. La proposition de loi vise à réduire ce seuil à 120%, ce qui concernerait environ 30 000 ménages au départ, puis environ 3 000 ménages par an. Un compromis nécessaire La ministre partage l’idée de libérer ces 30 000 logements pour les personnes ayant des revenus plus modestes. Cependant, elle reconnaît également qu’il est important de préserver la mixité sociale, notamment dans les quartiers politiques de la ville. Elle propose donc d’exonérer ces quartiers de la disposition proposée, afin de lutter contre la ghettoïsation. Trouver un compromis rédactionnel Selon Valérie Létard, il est important de trouver un compromis rédactionnel entre les deux positions. Elle suggère de trouver une formulation plus précise et sécurisée qui tient compte de la nécessité de préserver la mixité sociale et de lutter contre la ghettoïsation. En conclusion, la ministre Valérie Létard appelle à la modération dans les dispositions proposées concernant la fin du maintien à vie dans le logement social. Elle souligne l’importance de trouver un équilibre entre la libération des logements pour les personnes ayant des revenus modestes et la préservation de la mixité sociale dans les quartiers politiques de la ville.