Réforme électorale : Une parité obligatoire pour les communes de moins de 1 000 habitants

Réforme électorale : Une parité obligatoire pour les communes de moins de 1 000 habitants

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Réforme électorale : Une avancée vers la parité dans les communes de moins de 1 000 habitants

Une réforme adoptée par les députés modifie les règles du scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants, supprimant la possibilité de rayer des noms sur les listes et imposant la parité. Cependant, des inquiétudes demeurent, notamment sur la crise des vocations. À moins d’un an des élections municipales, les députés viennent de valider un changement de règles du scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants, ce qui concerne sept communes sur dix. Terminé la possibilité de rayer les noms qui ne nous convenaient pas sur une liste de candidats, empêchant parfois un maire sortant d’être réélu, alors que ses adjoints étaient reconduits. C’est la fin du tir au pigeon, saluent les associations d’élus, dont certaines réclamaient cette mesure depuis une vingtaine d’années. Les électeurs ne sont pas là pour faire leur marché : il faut voter pour une équipe qui présente un programme cohérent, explique l’Association des maires ruraux qui y voit un gage de stabilité. Une souplesse a tout de même été introduite : les listes pourront être incomplètes, on peut ne présenter que neuf candidats sur les 11 nécessaires, par exemple, pour pallier le manque de volontaires.

La parité va s’appliquer dans les petites communes

Les listes devront alterner une femme – un homme – une femme – ou l’inverse, un homme – une femme -un homme, etc. L’inquiétude se fait voir dans certaines petites communes : comment remplir ce critère alors qu’il y a déjà une crise des vocations chez les citoyens ? Cette question a été relayée par des députés de droite et d’extrême droite lundi dans l’hémicycle. Pour Michel Fournier, président de l’Association des maires ruraux de France et élu maire de Voivres dans les Vosges, réserver des places aux femmes, c’est tout simplement leur permettre de trouver leur place : J’ai fait ma première liste en 1983, et sur une commune de 200 habitants j’ai toujours réussi à faire des listes paritaires. Ça prouve qu’on peut y arriver. Seulement un maire sur cinq est une femme, proportion presque identique, quelle que soit la taille de la ville. En revanche dans les communes de moins de 1 000 habitants, on ne trouve que 37% de femmes dans les conseils municipaux. C’est 48% dans les plus grandes communes, où les listes sont déjà paritaires. Cette loi est donc une avancée pour les associations d’élus, mais il en demandent plus. Ils attendent avec impatience l’autre loi promise, sur le statut de l’élu, avec la revalorisation des indemnités, (la prise en charge de frais de garde d’enfants ou de transport), l’instauration d’un congé maternité, la transformation de l’expérience d’élus en trimestres cotisés et la protection fonctionnelle en cas d’agression. Tout cela a été adopté à l’unanimité au Sénat il y a plus d’un an. Le gouvernement veut le mettre à l’agenda de l’Assemblée d’ici l’été, peut-être fin mai. Ces changements seront-t-ils suffisants pour trouver des volontaires pour diriger les 35 000 communes de France ? À la dernière élection, une centaine de villes et villages s’étaient retrouvés sans aucun candidat. Source: [Réforme électorale : un pas vers plus de parité pour les communes de moins de 1 000 habitants](https://www.francetvinfo.fr/politique/elections/municipales/reforme-electorale-un-pas-vers-plus-de-parite-pour-les-communes-de-moins-de-1-000-habitants_4824593.html)

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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