Agression antisémite à Villeurbanne : la condamnation de la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes
Une enquête a été ouverte après une agression antisémite à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, confirme dimanche la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio. La victime, un homme âgé d’une trentaine d’années, portait une étoile de David autour du cou et promenait son chien lorsque l’agression a eu lieu vendredi.
Il s’agit de la troisième agression antisémite en un mois dans cette commune, rapporte la préfecture. La préfète souligne que lors de cette agression, la victime a été traitée avec des mots clairement antisémites, laissant peu de doute quant à l’assimilation à un membre de la communauté juive.
Deux jours après l’agression, la victime est encore choquée, selon Fabienne Buccio. Elle a fourni une description des agresseurs, mais pour le moment il n’y a pas de lien établi entre l’acte antisémite et des groupes extrémistes, que ce soit d’ultragauche ou d’ultradroite.
Renforcement de la présence policière
En raison de la Pâque juive qui se déroule ce week-end, la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes a rappelé le renforcement de la présence policière autour des synagogues. On a un dispositif qui est très présent, avec une compagnie de CRS en permanence pendant les fêtes juives à Villeurbanne, puisqu’il y a une forte communauté juive, précise-t-elle.
Conclusion
Cette agression antisémite à Villeurbanne a été vivement condamnée par la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio. Une enquête est en cours pour identifier les agresseurs et les traduire en justice. La préfète rappelle également le renforcement de la présence policière autour des synagogues à l’occasion de la Pâque juive.