Une approche innovante pour les vaisseaux spatiaux entièrement réutilisables
Une approche innovante pour les vaisseaux spatiaux entièrement réutilisables consiste à les faire transpirer pour survivre à la chaleur intense lors de la réentrée dans l’atmosphère terrestre, ce qui leur permet de se poser prêts pour un autre vol.
Une technologie de bouclier thermique révolutionnaire
Une équipe de recherche de l’Université Texas A&M s’est associée à Canopy Aerospace pour développer et tester un matériau imprimé en 3D qui libère ou transpire un gaz réfrigérant pour protéger les vaisseaux spatiaux de la chaleur intense rencontrée lors du retour sur Terre à grande vitesse.
Le refroidissement par transpiration
Ce design innovant utilise une méthode appelée refroidissement par transpiration, où une couche de gaz est libérée le long de la surface du véhicule qui refroidit non seulement le vaisseau spatial mais agit également comme une barrière empêchant le contact direct avec la chaleur générée par la friction et la compression des gaz atmosphériques lors de la réentrée.
Des tests pour évaluer l’efficacité du matériau
Des prototypes sont testés à l’université pour évaluer la capacité du matériau à transpirer et l’efficacité du gaz qui est libéré pour isoler un vaisseau spatial. Il est à noter que ce matériau a été développé par Canopy Aerospace dans le but d’être suffisamment résistant pour supporter des pressions atmosphériques extrêmes, tout en étant assez poreux pour laisser transpirer le réfrigérant.
Des bénéfices pour la réutilisation des vaisseaux spatiaux
Remplacer les boucliers thermiques traditionnels à usage unique ou les tuiles céramiques résistantes à la chaleur qui doivent être remplacées entre chaque vol par un gaz isolant pourrait rendre les vaisseaux spatiaux plus entièrement réutilisables et plus rapidement, selon une déclaration de l’Université Texas A&M.
Des perspectives prometteuses pour cette technologie
Cette recherche fait partie d’une subvention Small Business Technology Transfer de 1,7 million de dollars de l’Air Force. Les tests en cours devraient permettre de déterminer si le gaz se répand suffisamment dans le matériau pour en tirer pleinement parti, ouvrant ainsi la voie à de nombreuses perspectives pour cette technologie révolutionnaire.