Les policiers de la BRI en grève pour une meilleure rémunération
Les policiers des Brigades de Recherche et d’Intervention, unité d’élite luttant contre le grand banditisme, sont en grève du zèle pour réclamer une prime mensuelle.
Un métier passionnant mais exigeant
Olivier, chef de groupe à la BRI, décrit son quotidien comme un métier passionnant mais exigeant. Il passe 80% de son temps en surveillance, filature ou planques, avec des heures passées dans les voitures, des nuits blanches et des kilomètres de filature jour et nuit.
Des missions qui bouleversent la vie familiale
Ces missions impactent profondément la vie familiale des policiers de la BRI, comme en témoigne Olivier qui raconte avoir dû quitter son anniversaire de sa fille en plein milieu pour une mission urgente dans le sud de la France.
La demande de reconnaissance de l’État
Les policiers de la BRI réclament un signe de reconnaissance de l’État pour leur implication et leur dévouement. Ils demandent une prime mensuelle de 500 euros pour valoriser leur travail.
Une grève du zèle pour se faire entendre
Pour se faire entendre, les policiers de la BRI ont entamé une grève du zèle en appliquant strictement les temps réglementaires de travail. Ils veulent démontrer l’importance de leur mission et l’impact de leur travail sur le fonctionnement de la police nationale.
Les mesures à venir du ministère de l’Intérieur
Face à cette demande de prime, le ministre de l’Intérieur n’a pas encore réagi. Cependant, Bruno Retailleau devrait annoncer le mois prochain des mesures pour renforcer l’attractivité de la filière investigation de la police, ce qui pourrait inclure une réponse à la revendication des policiers de la BRI.
