Le procès du braquage de Kim Kardashian : une fascination pour les accusés en France
En France, il y a une sorte de fascination pour les accusés, notamment lors du procès du braquage de Kim Kardashian. Une journaliste de CNN, Saskya Vandoorne, couvre ce procès pour la chaîne américaine et relève une différence de perception entre les médias américains et français.
Un événement suivi de près
Plus de 400 journalistes ont été accrédités pour couvrir ce procès qui a attiré l’attention du public. La star américaine doit témoigner au Palais de justice de Paris, suite au braquage traumatisant dont elle a été victime en 2016, où neuf millions d’euros de bijoux lui ont été dérobés.
Une différence de perception
Saskya Vandoorne souligne la violence marquante de ce braquage et mentionne que les médias français et américains n’ont pas la même approche de l’affaire. En France, il semble y avoir une fascination pour les accusés, qualifiés de papys braqueurs, tandis qu’aux États-Unis, l’accent est mis sur la violence de l’attaque.
Un clash culturel
La couverture médiatique de l’affaire montre un véritable clash culturel entre les deux pays. Aux États-Unis, montrer sa richesse est accepté, voire valorisé, tandis qu’en France, certains ont critiqué Kim Kardashian pour avoir attiré l’attention sur ses biens de luxe sur les réseaux sociaux.
Des questions en suspens
Le nom donné aux accusés, les raisons du délai de neuf ans avant le procès, sont des sujets qui reviennent souvent dans les discussions autour de l’affaire. Les Américains s’interrogent sur la longueur de la procédure et la désignation des braqueurs comme papys, des éléments qui soulignent la différence de perception entre les deux pays.