Piratage des diffusions de compétitions sportives : l’appel à la protection des programmes sportifs
Le piratage des compétitions sportives impacte l’ensemble de la filière sportive, mettant ainsi en péril les clubs amateurs et professionnels. Selon l’Arcom, près d’un Français sur cinq regarde des compétitions de manière illégale, soulevant des inquiétudes au sein de l’Association pour la protection des programmes sportifs.
Les conséquences du piratage sur le secteur sportif
Le piratage affecte particulièrement le secteur du football, touchant 28% des consommateurs de ce sport en France. Cette pratique inquiète l’Arcom, qui estime que cela entraîne un manque à gagner de 290 millions d’euros par an pour le secteur sportif en raison de la progression des services IPTV.
Responsabiliser les consommateurs
Xavier Spender souligne qu’il ne faut pas blâmer les consommateurs, mais plutôt les informer sur les conséquences de ces pratiques illégales. En tant que pratiquants de sport, les fans contribuent indirectement à nuire à la filière sportive en soutenant le piratage.
Les répercussions financières du piratage
Les plateformes de streaming illégales génèrent des revenus à travers des publicités clandestines, des vols de données personnelles et bancaires, ainsi que des abonnements à tarifs réduits. Ce manque à gagner prive les clubs amateurs et professionnels de ressources financières essentielles pour leur bon fonctionnement.
L’impact sur les finances publiques
Outre les conséquences pour les clubs, le piratage représente un préjudice financier important pour l’État. Selon l’Arcom, le manque à gagner est estimé à 1,5 milliard d’euros par an, affectant directement le budget de l’État à hauteur de près de 400 millions d’euros.
La nécessité de lutter contre les pirates
Xavier Spender souligne l’urgence d’agir pour contrer ces groupes mafieux qui profitent du système de piratage des diffusions sportives. Il appelle à la mise en place de systèmes de blocage pendant les retransmissions sportives afin de lutter efficacement contre les pirates et préserver l’intégrité de la filière sportive.