Le constat alarmant du procureur d’Alès sur le trafic de stupéfiants
Le trafic de stupéfiants est une véritable gangrène de notre société, estime le procureur d’Alès Abdelkrim Grini. En charge de l’enquête après le meurtre de la mosquée de Grande-Combe, dans le Gard, il avait employé le terme d’ensauvagement en janvier dernier.
Le parcours d’Abdelkrim Grini
Après être né au Maroc et avoir grandi dans le quartier populaire de La Paillade à Montpellier, Abdelkrim Grini est devenu Français à l’âge de 19 ans. Avocat de profession, il est ensuite devenu magistrat puis procureur de la République.
Le soutien de la population
Récemment, Christian Lechevalier, député RN, a confondu le nom d’Abdelkrim Grini avec celui du tueur de la mosquée de Grand-Combe. Depuis, Grini a reçu de nombreux messages de soutien. Il est en charge de l’affaire concernant ce drame survenu dans le Gard.
La montée de la violence et de l’ensauvagement
Lors de son discours en janvier dernier, Abdelkrim Grini avait dénoncé l’ensauvagement de la société française. Il confirme aujourd’hui ce constat, soulignant une violence de plus en plus décomplexée et intense, avec des actes tels que la tuerie d’Incarville, dans l’Eure.
Grini insiste sur la nécessité de lutter contre ce phénomène, notamment en matière de prévention auprès des adolescents. Il s’engage personnellement dans des actions de sensibilisation, notamment en intervenant dans des établissements scolaires pour expliquer les dangers de la drogue et du trafic.
L’appel à la répression et à la prévention
Le procureur d’Alès souligne l’importance de la répression pour lutter contre le trafic de stupéfiants, qui gangrène la société. Il appelle à agir en amont, en sensibilisant les jeunes aux risques liés à la drogue et au trafic.
Abdelkrim Grini plaide pour une action concertée et ferme, combinant répression et prévention. Il insiste sur le rôle crucial de la justice pour lutter contre ce fléau et préserver la société.