Opération policière contre des mini-portables dans les prisons françaises
Une opération policière nommée Prison Break a été lancée mardi matin pour lutter contre la recrudescence de mini-portables dans les prisons françaises. Des perquisitions sont menées dans des cellules de plusieurs dizaines de prisons à travers le pays.
Soupçons sur une entreprise parisienne
Cette opération vise également une entreprise basée en région parisienne, Oportik, soupçonnée d’être à l’origine de la commercialisation de milliers de ces mini-téléphones. Certains de ces appareils, de la taille d’un briquet, sont indétectables aux portiques de sécurité et aux détecteurs de métaux.
Enquête inédite pilotée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée
L’enquête, baptisée Prison Break, est dirigée par la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris. Elle implique des enquêteurs de la police judiciaire parisienne et de la gendarmerie nationale.
Téléphones utilisés pour commettre diverses infractions
Des autorisations ont été délivrées pour perquisitionner près de 500 cellules dans 66 lieux de détention à travers le pays. Certains de ces téléphones miniatures ont été utilisés pour commettre des crimes tels que le trafic de drogue, les escroqueries ou les tentatives de meurtre commanditées.
Expertise des téléphones par l’Anssi
Les téléphones saisis seront examinés par l’Anssi (Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information) pour vérifier s’ils ont transmis des données à l’étranger par des backdoors. L’opération vise à démanteler l’ensemble des 5 000 téléphones en circulation sur le territoire national.