Le procureur général Rémy Heitz défend l’action des juges après les violences post-victoire du PSG
Le 5 juin, le procureur général près de la Cour de cassation, Rémy Heitz, a tenu à s’opposer aux critiques sur le supposé laxisme des juges suite aux violences survenues après la victoire du PSG en Ligue des Champions. Des voix politiques ont remis en question l’efficacité du code pénal face à ces actes de délinquance.
Les comparutions immédiates pour des sanctions adaptées
Contre toute idée de laxisme, Rémy Heitz a souligné que les procureurs et les juges ont immédiatement réagi. Dès lundi, des comparutions ont eu lieu, permettant ainsi une réponse rapide et individualisée face aux faits de violence. Loin d’être tolérées, ces comportements ont été sanctionnés avec fermeté.
L’importance de l’individualisation des peines
Le procureur général insiste sur le nécessaire respect de l’individualisation des peines. Chaque personne est jugée pour des faits précis qui lui sont reprochés, permettant ainsi d’adapter la réponse judiciaire à la délinquance. Les peines prononcées dans ces cas de violence ne sont en aucun cas légères, assène Rémy Heitz.
Le débat sur le sursis et la sévérité de la justice
La question du sursis a été évoquée, faisant suite à une proposition de suppression de cette peine. Cependant, Rémy Heitz rappelle que le sursis n’est pas une peine symbolique et peut avoir un impact significatif. De plus, il souligne que la justice actuelle est plus sévère que jamais, comme en témoigne le nombre élevé de détenus en prison.
Confiance en l’indépendance des juges
Rémy Heitz insiste sur l’importance de laisser les juges exercer leur fonction en toute indépendance. Malgré les pressions contradictoires qu’ils subissent, il est crucial de faire confiance à leur travail et de les laisser prendre les décisions avec sérénité. C’est ainsi que la justice pourra être rendue de manière équitable et efficace.