Sommet sur la protection des océans à Nice
Lors du sommet sur la protection des océans qui s’est tenu à Nice, la France a annoncé un engagement fort en faveur de la préservation de ses fonds marins. Cette initiative vise à placer 4% des eaux entourant l’Hexagone en zone de protection renforcée d’ici à la fin 2026. Cependant, cette annonce a suscité des réactions mitigées, notamment de la part des ONG.
Une nouvelle stratégie pour la protection des fonds marins
La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a dévoilé la nouvelle stratégie de la France pour la protection des fonds marins. Elle prévoit la création de zones de protection forte où toute activité néfaste pour les fonds marins, y compris le chalutage de fond, sera interdite. Cette mesure vise à limiter les impacts de certaines activités humaines sur les écosystèmes marins fragiles.
Objectif : 4% des eaux en zone protégée d’ici 2026
Actuellement, seuls 0,1% des eaux françaises sont classés en zone de protection forte. L’objectif est d’atteindre 4% d’ici à la fin 2026, ce qui représenterait une surface totale de 15 000 km2. En parallèle, la France vise à augmenter la part de ses eaux classées en protection forte à l’échelle mondiale à 14%, dépassant ainsi les objectifs fixés au niveau européen.
Des critiques des ONG et des experts
Cependant, cette annonce a été critiquée par certaines ONG, notamment pour son manque d’ambition. Les ONG de protection des océans réclament une interdiction totale du chalutage de fond dans toutes les aires marines protégées françaises, estimant que la France n’a pas été assez loin dans ses mesures de protection des fonds marins.
Des engagements contestés par les experts
Les critères de protection forte retenus par la France ont également été remis en question par certains experts. Ces critères, déterminés par un décret de 2022, diffèrent de ceux de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ce qui soulève des interrogations sur l’efficacité réelle des mesures annoncées.
