À la recherche de la vie extraterrestre: nouvelles approches en astrophysique

Searching for extraterrestrial life ...

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À la recherche de vie extraterrestre : une approche quantifiée de la habitabilité

Cet article a été initialement publié sur The Conversation. La publication a contribué à l’article d’expert de Space.com : Opinions et points de vue. La recherche de vie au-delà de la Terre est un moteur clé de l’astronomie moderne et des sciences planétaires. Les États-Unis construisent plusieurs télescopes majeurs et sondes planétaires pour faire avancer cette recherche. Cependant, les signes de vie – appelés biosignatures – que les scientifiques pourraient trouver seront probablement difficiles à interpréter. Déterminer exactement où chercher reste également un défi.

De nouveaux télescopes pour rechercher la vie

Les astronomes développent des plans et des technologies pour des télescopes spatiaux de plus en plus puissants. Par exemple, la NASA travaille sur son projet proposé Habitable Worlds Observatory, qui prendrait des images ultraprécises montrant directement les planètes en orbite autour des étoiles proches.

Mes collègues et moi travaillons sur un autre concept, la constellation de télescopes spatiaux Nautilus, conçue pour étudier des centaines de planètes potentiellement semblables à la Terre lorsqu’elles passent devant leurs étoiles hôtes.

Quand une planète est-elle habitable ?

Oxford Languages définit habitable comme adapté ou assez bon pour y vivre. Mais comment les scientifiques savent-ils ce qui est assez bon pour y vivre pour les organismes extraterrestres ? Pour simplifier, le mantra de la NASA a été suivre l’eau. Cela a du sens – l’eau est essentielle à toute vie terrestre que nous connaissons.

Cependant, avec les capacités de caractérisation des mondes extraterrestres des astronomes qui croissent rapidement, les astrobiologistes ont besoin d’une approche plus quantitative et nuancée que la simple classification eau ou pas d’eau.

Une approche quantifiée de la habitabilité

La nouvelle approche, appelée le cadre de habitabilité quantitative, a deux caractéristiques distinctives : premièrement, nous nous sommes éloignés de la réponse à la question vague habitabilité pour la vie et l’avons réduite à une question plus spécifique et pratiquement répondable : Les conditions dans l’habitat – telles que nous les connaissons – permettraient-elles à une espèce ou un écosystème spécifique (connu ou inconnu) de survivre ?

Deuxièmement, le cadre de habitabilité quantitative ne demande pas de réponses en noir et blanc. Il compare des modèles informatiques pour calculer une réponse probabiliste. Au lieu de supposer que l’eau liquide est un facteur limitant clé, nous comparons notre compréhension des conditions qu’un organisme nécessite (le modèle d’organisme) à notre compréhension des conditions présentes dans l’environnement (le modèle d’habitat).

Cette approche permet à mon équipe de répondre à des questions telles que savoir si les astrobiologistes pourraient être intéressés par un endroit en sous-sol sur Mars, compte tenu des données disponibles, ou si les astronomes devraient diriger leurs télescopes vers la planète A ou la planète B lors de la recherche de vie. Notre cadre est disponible comme modèle informatique open-source, que les astrobiologistes peuvent maintenant utiliser et développer davantage pour aider aux projets actuels et futurs.

Auteur

Amandine Dubois, 29 ans, est une rédactrice passionnée du monde de la technologie et de la science. Originaire de Strasbourg, elle a commencé sa carrière dans le journalisme scientifique en tant que pigiste pour des magazines spécialisés.

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