Une nouvelle technique révolutionnaire pour observer les trous noirs
Une nouvelle technique puissante est sur le point de révolutionner la façon dont les astronomes observent les trous noirs, en produisant des images nettes et multicolores qui pourraient révéler leur évolution dynamique en temps réel.
La technique de transfert de phase de fréquence (FPT)
En compensant l’atmosphère turbulente de la Terre, la technique appelée transfert de phase de fréquence (FPT) permet aux scientifiques utilisant le réseau mondial d’observation de l’horizon des événements (EHT) de voir des détails plus fins et des caractéristiques plus faibles des objets cosmiques (comme les trous noirs) que jamais auparavant.
Les tests de la nouvelle technique
Une équipe internationale de chercheurs a mis cette nouvelle technique à l’épreuve en utilisant trois des 12 télescopes appartenant au réseau EHT, notamment le télescope de 30 mètres de l’IRAM en Espagne et les observatoires James Clerk Maxwell Telescope et Submillimeter Array à Hawaï.
Les défis de l’observation des objets cosmiques
Les distorsions atmosphériques terrestres sont un défi pour l’observation des objets cosmiques avec des télescopes terrestres, selon Sara Issaoun, principale auteure de l’étude et astronome au CfA.
Le fonctionnement de la technique FPT
La technique FPT fonctionne en exploitant le fait que les variations atmosphériques affectent différentes fréquences de manière similaire, créant une corrélation mesurable. En observant à une fréquence plus basse, spécifiquement à 86 GHz, les scientifiques peuvent corriger les variations atmosphériques plus rapides et plus perturbatrices à 230 GHz.
Le potentiel de cette nouvelle technique
Ce saut en performances pourrait permettre à l’EHT de détecter des trous noirs plus faibles et des détails plus fins que jamais auparavant, permettant ainsi de potentiellement capturer des phénomènes en temps réel pour la première fois.
L’évolution future de l’observation des trous noirs
En améliorant les performances et l’observation dans plusieurs fréquences, cette nouvelle technique pourrait ouvrir une nouvelle ère de la science des trous noirs, permettant à l’EHT de les observer plus clairement et plus souvent, débloquant ainsi un nouveau monde de connaissance.