Perquisition au RN : Thomas Ménagé dénonce une justice partiale
Thomas Menagé, député du Loiret et porte-parole du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, était invité du 8h30 de Franceinfo le jeudi 10 juillet 2025. Il a réagi fermement suite à la perquisition au siège parisien du Rassemblement national, dénonçant une justice partiale et un combat viscéral mené contre son parti. Il affirme que certains magistrats en France sont engagés dans une lutte personnelle contre le RN.
Réponse du RN aux accusations lors de la perquisition
Thomas Ménagé a souligné que le parti a coopéré pleinement lors de la perquisition, fournissant tous les documents demandés par les autorités. Il insiste sur le fait que les membres du parti sont des personnes honnêtes et transparentes. Il déclare que la justice détient désormais entre ses mains la stratégie des futures campagnes électorales du Rassemblement national et appelle les Français à comprendre que le parti ne veut pas d’injustice ni de partialité dans ce processus.
Budget 2026 : le RN défend sa position
Dans le cadre du budget 2026, Thomas Ménagé a affirmé que le Rassemblement national ne céderait pas à des attaques judiciaires injustes pour censurer le parti. Malgré les accusations injustifiées, le RN ne compte pas restreindre la liberté d’expression. Le député du Loiret insiste sur le fait que le parti durcira le ton lors du vote du budget, exigent que les classes populaires, les classes moyennes, les retraités et la France travailleuse soient protégés et qu’aucune hausse d’impôts ne soit imposée.
Menace de censure en réponse aux pressions
Le Rassemblement national, face aux besoins budgétaires du gouvernement, brandit la menace de la censure comme réponse aux attaques judiciaires subies. L’objectif est de protéger les intérêts des citoyens et de s’opposer à toute politique fiscale injuste. Le RN avait déjà pris cette décision par le passé, provoquant la chute du gouvernement Barnier en décembre dernier lors du vote sur le budget précédent.