Le spectacle historique Murmures de la cité: une polémique enflammée
Le spectacle Murmures de la cité, qui se déroule ce week-end à Moulins, suscite une vive polémique. Présenté comme une fresque historique de la France, allant de Vercingétorix à la Seconde Guerre mondiale en passant par Napoléon, il est accusé de véhiculer une lecture idéologique de l’Histoire et de bénéficier de financements controversés, notamment du milliardaire Pierre-Édouard Stérin.
Des voix s’élèvent contre une vision antirépublicaine
C’est le député communiste de la première circonscription de l’Allier qui a dénoncé en premier lieu Murmures de la cité. Il a mis en lumière la présence du Fonds du Bien Commun parmi les sponsors, un fonds créé par le milliardaire conservateur et proche de l’extrême droite Pierre-Édouard Stérin. Les critiques fusent, dénonçant une optique antirépublicaine et une révision de l’Histoire française à des fins politiques.
La défense du président de Murmures de la cité
Face à ces accusations, le président de Murmures de la cité, Guillaume Senet, se défend vigoureusement. Il affirme que l’Histoire de France ne peut être réduite à une idéologie d’extrême droite et refuse les pressions exercées contre les participants au projet. Guillaume Senet défend son initiative comme un moyen de rassembler le peuple derrière l’Histoire de France, malgré les controverses.
Une vision dépassée et contestée
Malgré les dénégations du président de Murmures de la cité, plusieurs voix, dont celle du Collectif de lutte des archéologues d’Auvergne (CLAA), dénoncent une vision dépassée voire idéologique du spectacle. Les événements historiques représentés dans la fresque sont remis en question, notamment la lecture de la Révolution et de l’année 1940, jugée résiliente plutôt que critique.
Un succès malgré la controverse
Malgré les critiques et les appels à manifester contre le spectacle, Murmures de la cité affiche complet et de nouvelles représentations sont prévues. Guillaume Senet, président de l’association organisatrice, se félicite de cette publicité et défend son initiative face aux accusations d’extrémisme. La controverse, loin de freiner le projet, semble renforcer sa visibilité.