La Cour des comptes critique le fonctionnement du Cese
Un rapport publié par la Cour des comptes met en lumière les lacunes du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et souligne qu’il ne peut être laissé de côté dans les efforts budgétaires demandés.
Un fonctionnement critiqué
Le Cese, créé en 1946, compte actuellement 175 conseillers répartis en différentes catégories. Malgré une réduction de 25% du nombre de membres, passant de 233 à 175, aucune économie budgétaire significative n’a été réalisée pour l’État.
Des ajustements nécessaires
La Cour des comptes souligne que le Cese ne respecte pas la durée légale de travail annuelle de 1 607 heures et devrait envisager la suppression de huit jours de congés. Ces recommandations s’inscrivent dans un contexte de contraintes budgétaires de plus en plus pressantes.
Des avis confidentiels
Malgré des réformes visant à renforcer son rôle dans la consultation citoyenne, notamment par pétition, le Cese demeure peu sollicité et ses avis restent confidentiels. Les magistrats soulignent que l’institution devrait être davantage impliquée par le gouvernement et le Parlement.
Un appel à une meilleure collaboration
Face à une société fragmentée et des enjeux complexes, le président du Cese souligne l’importance de mieux exploiter les ressources que l’institution peut offrir à l’action publique. Des discussions sont en cours avec les représentants du personnel pour améliorer le volet social de l’organisation.