Un État palestinien : le défi de demain

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Jean-Noël Barrot : une voix pour l’État palestinien

Le 12 septembre 2025, sur les ondes de France Inter, Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, s’est exprimé sur la question brûlante de l’État palestinien. En réponse aux récentes déclarations de Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, qui a déclaré qu’il n’y aurait pas d’État palestinien, Barrot a affirmé avec conviction qu’une solution était non seulement envisageable, mais également essentielle pour réaliser la paix dans la région. > Il est de notre devoir de reconnaître que la coexistence pacifique est la seule voie que nous puissions emprunter, a déclaré Barrot. Cette allocution a résonné au-delà des frontières, alors que la communauté internationale observe attentivement l’évolution de la situation en Cisjordanie et à Gaza.

Expansion des colonies en Cisjordanie : une décision controversée

Lors d’une cérémonie récente, Benyamin Nétanyahou a validé la construction de 3400 nouveaux logements sur un espace restreint de 12 km². Ce projet, localement connu sous le nom de zone E1, marque une nouvelle étape inquiétante dans le processus de colonisation de la Cisjordanie. Ce qui se passe ici est une atteinte directe aux aspirations palestiniennes et à la stabilité régionale, a commenté un analyste politique [ici](https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/12/nouvelle-expansion-des-colonies-israeliennes-en-cisjordanie_6154890_7.html). Cette décision ne fait pas qu’élargir la présence israélienne dans la région ; elle entraîne également le déplacement de près de 5000 Palestiniens, exacerbant ainsi les tensions déjà palpables. Avec une Cisjordanie désormais horizontalement segmentée, la vision d’un État palestinien viable devient de plus en plus complexe.

Vers une reconnaissance officielle de l’État palestinien

Barrot a insisté sur le fait que la France s’apprête à reconnaître l’État palestinien lors de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, prévue dans dix jours, une mesure qu’il considère comme cruciale pour la paix et la sécurité dans la région. C’est une manière de renforcer les forces modérées en Palestine, et de désavouer les acteurs de la violence, a-t-il déclaré [source](https://www.franceinfo.fr/politique/jean-noel-barrot-appelle-a-reconnaître-l-etat-palestinien-12-septembre-2025-2025255.html). Cette initiative est en ligne avec l’aspiration de nombreux pays à soutenir une solution à deux États, qui semble de plus en plus menacée par les actes unilatéraux d’Israël.

Un appel à la pression internationale sur Israël

Le ministre démissionnaire n’a pas hésité à exhorter la communauté internationale à intensifier la pression sur le gouvernement israélien. Les conditions de vie à Gaza sont insupportables, et la colonisation continue de déstabiliser la Cisjordanie, a affirmé Barrot, appelant à des sanctions ciblées contre certains responsables israéliens [voir ici](https://www.euronews.com/2025/09/12/urgent-sanctions-contre-israel-s-envisagent-2025). Son propos a trouvé un écho particulier chez les observateurs qui constatent un changement dans le discours européen, avec des voix comme celle de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a récemment mentionné la possibilité de revoir les accords commerciaux avec Israël si la situation ne s’améliore pas.

Le dilemme de la paix : vie et coexistence

Au cœur de cette dynamique complexe, Barrot rappelle que six millions de Juifs et six millions d’Arabes cohabitent sur un même territoire. Ignorer cette réalité, c’est s’engager sur une voie sans issue, souligne-t-il. Une paix durable, selon le ministre, passe par un État palestinien démilitarisé, offrant des garanties de sécurité pour Israël. > Cela nécessite un changement de paradigme, une reconnaissance des droits de chaque peuple vivant sur cette terre, insiste Barrot, ajoutant que seule une solution politique peut mettre un terme à des décennies de conflit.

Le rôle clé de l’ONU et des pays tiers

En observant la scène internationale, l’approche de la France et de l’Union européenne vis-à-vis de la reconnaissance de l’État palestinien pourrait influencer considérablement le climat régional. En effet, la reconnaissance officielle pourrait encourager d’autres nations à suivre cet exemple, renforçant ainsi la position palestinienne sur la scène mondiale. Les discussions autour de la reconnaissance de l’État palestinien ne sont pas nouvelles, mais elles prennent un tournant significatif à l’approche de l’Assemblée générale des Nations Unies. [Découvrez plus sur le processus onusien ici](https://www.un.org/fr/).

Conclusion : Quelle avenir pour le Proche-Orient ?

Alors que l’actualité récente attise les tensions, la question de la reconnaissance d’un État palestinien se révèle plus cruciale que jamais. Les déclarations de Jean-Noël Barrot ouvrent la porte à des possibilités de paix qui semblent souvent oubliées dans les récits médiatiques dominants. Il est essentiel maintenant, plus que jamais, que des démarches concrètes soient entreprises pour soutenir la coexistence pacifique. > La véritable victoire réside dans notre capacité à construire un futur où chacun peut vivre dignement, conclut un analyste. Cette vision reste le plus grand défi auquel sont confrontés tous les acteurs concernés.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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