Grève du 18 septembre : Paris en colère

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Grève du 18 septembre 2025 : une mobilisation sous tension à Paris

Le 18 septembre 2025, des milliers de manifestants ont envahi les rues de Paris, unis par un seul objectif : faire entendre leur voix face à des politiques jugées défaillantes. Selon les autorités, environ 55 000 personnes ont pris part à cette manifestation, qui s’est étendue de la place de la Bastille jusqu’à la place de la Nation. Cependant, les syndicats estiment le nombre de participants à plus d’un million à l’échelle nationale, illustrant ainsi une désillusion grandissante dans plusieurs professions, notamment dans la fonction publique.

Des revendications variées, une colère partagée

Parmi les participants, Didier, un agent de la fonction publique territoriale, témoigne de son ressentiment face à la réforme des retraites adoptée en 2023 :

« Sans cette loi, j’aurais pu partir à la retraite à 60 ans via le dispositif des carrières longues ».

Ce sentiment d’injustice est partagé par de nombreux manifestants qui, comme Nadège, militent pour une revalorisation salariale dans la fonction publique. Cette dernière s’inquiète d’un système où les plus vulnérables sont souvent laissés pour compte :

« À chaque manifestation, on est là, mais on n’est pas entendus ».

Un malaise social palpable

Les préoccupations liées au pouvoir d’achat et à la justice sociale étaient omniprésentes lors de cette manifestation. Marielle, animatrice dans un centre de loisirs, exprime ses frustrations :

« Ça fait 30 ans que je travaille et je touche encore 1 800 euros net ».

Son inquiétude se porte également sur les prochaines décisions budgétaires du gouvernement. Le nouveau premier ministre, Sébastien Lecornu, tente de rassurer avec des promesses de réformes, mais les manifestants restent sceptiques, un sentiment que partage Fatih, un ouvrier de 39 ans, qui souligne que les efforts gouvernementaux semblent insuffisants.

Une voix pour l’éducation et la solidarité

Les revendications s’étendent également au domaine de l’éducation. Gwladys, directrice d’école élémentaire, déclare :

« L’humain n’est plus au cœur des préoccupations »

et demande une véritable amélioration des services publics. Elle témoigne des difficultés quotidiennes rencontrées par les familles d’élèves de son quartier populaire. Les manifestants réclament ainsi une meilleure répartition des richesses pour permettre à chacun de bénéficier des mêmes chances.

Une lutte pour l’équité fiscale

Les discussions autour de la fiscalité ont également pris une place centrale dans les discours des manifestants. Sophie, infirmière, souligne la nécessité d’une contribution équitable de la part des plus fortunés :

« Chacun doit payer sa part à la société, y compris les ultrariches »

. Le concept de la « taxe Zucman », qui viserait à imposer 2 % sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, refait surface, symbolisant une lutte pour plus d’égalité.

Un appel à la mobilisation durable

Pour de nombreux manifestants, cette journée n’est que le début d’une lutte plus vaste. Sybille, jeune militante communiste, conclut son discours par un appel à l’action :

« Aujourd’hui doit être l’étincelle d’une explosion sociale d’ampleur »

. Cette idée de maintenir la pression sur le gouvernement est partagée par de nombreux participants, qui croient en l’importance d’un mouvement continu pour défendre leurs droits.

Un avenir incertain

Alors que la manifestation touche à sa fin, des sentiments mitigés persistent parmi les participants. Les espoirs de changement sont tempérés par la réalité de leur quotidien. Didier, autrefois plein d’optimisme, note avec cynisme :

« À mon avis, ça va être compliqué »

. L’incertitude demeure sur la suite à donner à cette mobilisation, notamment si le gouvernement répondra aux revendications croissantes de la société civile.

Conclusion : un chapitre encore ouvert

Les manifestations du 18 septembre 2025 à Paris illustrent une exaspération sociale profonde et un désir de changement concret. La lutte pour plus de justice sociale et une meilleure répartition des richesses est plus que jamais d’actualité. Les organisations syndicales n’ont pas encore annoncé une nouvelle date de mobilisation, mais l’envie de poursuivre la lutte semble bien présente. Dans les mois à venir, la question sera de savoir si le gouvernement entendra ces voix de la rue ou choisira de les ignorer.

Pour plus d’informations sur les grèves et manifestations en France, consultez le document du site de France Info.

Soyez attentifs aux prochaines actualités pour suivre l’évolution de ce mouvement et les perspectives qu’il pourrait engendrer à Le Monde.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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